Mon oncle était mort de faim, mon père agonisait et moi, je vivais comme un rat à creuser la terre pour nous trouver quelque chose à manger.
Comme une machine qui sort programmée de l'usine et qui à du mal à se "déprogrammer" je m'écoutais dire : C'est la faute de l'Occident ! C'est lui qui nous impose des sanctions ! Nous sommes un Etat socialiste, personne ne devrait mourir de faim !
Le ventre creux faisait ainsi sortir le loup des bois : le lavage de cerveau faisait à nouveau son travail malgré tout le mal que je me donnais à le combattre. Quelle arme puissante pour une population qui, par nécessité d'assurer son existence, devait se raccrocher à quelque chose pour justifier son sort.