Ce qui me fascine, c'est l'indifférence absolue de l'univers, a dit Atlas dans mon micro. On se promène avec l'impression d'avoir quelque chose de spécial – tu vois ce que je veux dire – de plus précieux, pour la nature, que le reste de la création. Les chiens ont probablement le même sentiment. Les insectes aussi. Même les virus, ils ont des sentiments. Alors donc, voilà qu'on se bat contre un virus – la grippe, par exemple, ou pire encore – et le fait est que la nature n'a rien à foutre de qui va gagner. Toi ou le virus : elle observe mais n'accorde aucun avantage. Elle est parfaitement impartiale. Ça rend les gens fous de rage – surtout les malades.