Hogarth, Reynolds, la gloire de la peinture anglaise est filleule de ces noms. C'est sous leur patronage qu'elle s'épanouira désormais et qu'elle cultivera avec prédilection le tableau de genre et le portrait. Quant au paysage, ce ne sera que peu à peu, timidement, qu'il acquerra son indépendance, qu'il échappera à l'arbitraire des compositions mythologiques, où il jouera le rôle de décor, et surtout à la domination des personnages qui se détacheront en relief sur son fond imprécis. On ne le découvrira qu'après l'homme qu'il encadre et autour de qui il ne développe qu'un milieu confus.