Les dirigeants soviétiques savaient que pour tirer le meilleur parti de la situation et pour consolider la position de force qu’elle leur conférait sur l’échiquier mondial, ils devraient passer à l’action au plus tard vers 1985. Au-delà, l’économie ne pourrait plus endurer les contraintes que le maintien de la puissance militaire exigeait, même avec une population habituée depuis longtemps à supporter les pénibles conséquences d’un tel état de fait.