La brise du soir éveille un amandier, j’ai cru à un appel, cette grande sagesse de la terre et ses fruits naissants. J’ouvre à coup de pierre l’écorce, mets l’amande à nue, le goût âcre m’arrache le palais et je recrache mon geste d’adoration. Ma bouche ne jouit pas depuis une éternité, reste le parfum. (p. 83)