José Joaquín Fernández de Lizardi est reconnu comme l’auteur du premier roman mexicain moderne. El periquillo sarniento, publié en 1816, reste cependant néoclassique et moralisant, narrant les mésaventures d’un jeune garçon, orphelin et désarmé face à la férocité de la société latino-américaine. Il se voit réduit à survivre de menus larcins qui tournent mal et rendent le protagoniste ridicule. Comme son modèle, le Lazarillo de Tormes, le protagoniste expérimente une variété d’apprentissages, multipliant les lieux et les classes sociales pour construire son indépendance. Malgré les longues tirades morales qui appesantissent le texte, El Periquillo Sarniento reste un ouvrage critique sur l’éducation, la politique et la nouvelle société hispano-américaine que prépare l'indépendance.
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Los propósitos educativos de Fernández de Lizardi están presentes en estos relatos cuyos interlocutores -la rosa, el ratón, el perro, el caballo y el coyote, entre otros- reflexionan acerca de la envidia, la tenacidad, la congruencia y la importancia de la tolerancia. - Gabriel Pingarrón.
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