Je me suis laissée tenter par ce petit livre jeunesse. Il a le charme d'antan. Ses grosses lettres, ses illustrations m'ont permis de faire une pause dans un espace où tout finit bien, où on lit comme on regarde les images.
Tout finit bien en effet pour Coutcho, petit garçon de neuf ans élevé par sa grand-mère, et je ne dévoile pas grand chose en disant cela. L'essentiel étant le parcours de Coutcho entre le début et la fin de l'histoire. Car, avant la récompense de tant d'efforts et de débrouillardise, il devra sauter les barrières qui se mettent sur son chemin dans les rues de Madrid. À chaque épreuve sautée, Coutcho apprend, Coutcho rebondit.
Comme un effet papillon ; à la fin Coutcho s'envole.
De belles personnes lui ouvrent les portes, du directeur de son école au marchand ambulant, presque trop peut-être ? Vive l'optimisme !
Coutcho est pauvre mais il est riche d'astuces pour ne pas être malheureux :
"Il ne savait pas pourquoi il n'avait pas de parents, mais comme ses copains ne savaient pas pourquoi ils n'avaient pas de grand-mère, ça revenait au même."
Un roman traduit de l'espagnol, teinté d'une belle philosophie de vie.
Commenter  J’apprécie         295