Une jolie pépite que ce conte aymara, recueilli par José Mendoza, traduit par Cécile Boisel, illustré par Louise Heugel et accompagné musicalement au charango par José Mendoza lui-même.
C’est un récit étiologique qui raconte l’invention du charango, fruit de l’amitié entre un vieux sage et un tatou ; tous deux sont en charge de guider le peuple aymara vers des terres cultivables, là-haut sur l’altiplano glacé, guidés par une lune amicale. Cela raconte l’exil d’un peuple à la recherche d’un espace vivable, dans une profonde intimité avec les éléments naturels.
L’accompagnement musical est très beau, très évocateur.
C’est une belle page du patrimoine bolivien ; j’ai regretté qu’il s’agisse d’un unique conte, j’en aurais volontiers lu davantage.
Challenge Globe-trotter (Bolivie)
LC thématique mai 2023 : "Littérature étrangère non francophone"
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Un très beau conte qui nous explique comment le villageois de Bolivie trouvent les champs fertiles et comment le charango (sorte de guitare) fût inventé. Une très belle légende sur l'amitié, avec de superbes illustrations et musiques qui nous font voyager...
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