Les idées n’étaient plus à moi, c’était le produit d’un lourd fardeau qui m’obligeait à griffonner dans mon esprit des actions qui n’avaient lieu nulle part. Un âne transportant de l’eau dans le désert.[...]
Nous parlions en susurrant n’importe quoi. Les mots n’étaient qu’un outil pour ouvrir la coquille de l’amande. (…) Nous étions si proches que son haleine humectait mon nez et ma bouche. Du tabac et une haleine d’estomacs habitués à jeûner.