Comment peut-on vouloir engendrer la vie à une époque où règne la terreur, quand on doute ne serait-ce que de l'éventualité d'un lendemain, d'un quelconque avenir, quand on ressent chaque nuit s'exprimer dans des frissons la fragilité de son corps, la probable fugacité de la vie ? (p. 59)