Les gens se rassemblaient en cercle autour d’eux. Lorsqu’ils aimaient un poème, ils leur jetaient des pièces. Les poètes du désert étaient leurs favoris. Ils chantaient le sable, les chevaux, la lune, le glaive, les serpents, le feu, le vin et les femmes du désert, sauvages et éblouissantes. Le plus beau poème de l’année était inscrit sur un parchemin que l’on accrochait au mur gauche de la Kaaba.