mais l’idée maigre mais la chair
surpeuplée c’est encore nous
dans le feu que tu craches
l’infini distillé à même le sang
comme autant de faiblesses
dans tes ronds de fumée les humains
par milliards ce n’est pas ça aimer
ils ne sont qu’un brouillard
dans le ciel que je cherche
ce brouillard compose l’air
que tu respires tes poumons
seront noirs et beaux aussi purs
que la terre sous les ongles
de l’enfant qui se cache
derrière ta raison
Conversation entre Eupalinos et la Pythie à propos de Paul Valéry