– Vous avez peur, maintenant ?
Dorotea Svahn poussa un soupir.
– J’ai peur de vieillir. Qu’est-ce que je vais devenir, si je ne peux plus tenir sur mes jambes ? J’ai peur du silence. C’est…
Elle baissa les yeux sur la table.
– Un homme pareil, quel dommage qu’il ait connu une fin comme ça.
Elle se mit à pleurer en silence. Beatrice tendit la main et la posa sur celle de la femme, qui leva alors le regard.
– C’est bizarre, il faut que ce soit quelque chose d’affreux, quand il y a un peu d’animation, ici.