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Citation de pallaikaroly


I.
l’achèvement du ciel arriva enfin,
décomposa le jour en myriades
d’images de ton corps, blondit
l’aujourd’hui. les rivières blanches
nous acquittent. c’est
l’affranchissement, l’exaltation
stratosphérique, l’adoremus.
l’empreinte des pas d’un homme,
gestes de l’amour, forces d’une
vie exaltée.

XVIII.
tremblent les dires en éclats. il s’agit
certainement de brûler, de bouger,
d’éradiquer les vents qui pensent, les
peurs qui se déploient. les lueurs
immobiles des choses. dans l’entre-deux
des regards et des chandelles à l’ombre
des collines qui meurent. j’ai la liberté
de comprendre la dégradation des
neiges d’ambre, le sublime des oliviers
éblouissants.

XXVIII.
oubli crucifie, regard désentrave,
attente vit. tout s’achève là
intimement. bouleversement
aurifère, fièvres tropicales dans
ma bouche. la mémoire de
tes consentements, de ta
transparence violette et mystérieuse
se construisit sur les banquises
de mon front.

L.
mes héritages stériles se réinventèrent dans
l’humidité de nos désirs. mains ignorées,
couleurs incompréhensibles. violents
indices, lourdes craintes chargées du génie
délaissé de l’art des pays voraces. tout nous
entraînait vers les vestiges qui renieraient ton
nom. sacrifions nos failles, nos ombres qui
saignent des fleurs de paille. souvenance des
départs vitreux, de la neige peinte des
aéroports, de notre condamnation nocturne.
mouvements lugubres et granitiques qui te
couronnent pour ta patience millénaire. les
temps nous dépassèrent. main dans la main,
nous nous promenons vers d’infinies beautés
de demains.
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