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Citation de LiliMatoline


Prologue : 1998
« …
Dans l’intervalle, ses voisins vinrent ‘occuper de lui. Ils remplirent le seuil de sa chambre d’hôpital : la maman, le papa et la fillette aux immenses iris bleus – ses yeux préférés. La famille idéale. La sienne n’existait plus.
Le but qu’il s’était fixé dans la vie, non plus. Que subsistait-il maintenant qu’il n’avait plus à protéger sa mère et Jack ?
Son corps se mit à trembler et des larmes coulèrent sur ses joues. Sa petite voisine courut vers lui et jeta ses bras autour de son cou pour le serrer fort contre elle. Elle lui murmura que tout irait bien et qu’il allait habiter chez elle en attendant que son once arrive.
Il lui fallut beaucoup de temps pour s’arrêter de pleurer et lorsqu’il y parvient, il les suivit et passa les trois jours les plus tristes de sa vie dans leur maison.
Puis son oncle arriva et lui annonça froidement que toute sa famille avait péri. Il le conduisit dans un monde à la fois similaire et différent de celui qu’il avait laissé derrière lui. Pas un jour ne s’écoula sans que Jason ne songe aux trois hommes cagoulés, à sa mère, à son petit frère, à la manière dont il avait été incapable de les sauver à la fin. Et de ces pensées naquit une idée obsédante.

La vengeance.»
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