L.A. Weatherly

Chère Willow,
Je ne suis pas très doué avec les mots. Mais mon grand-père a écrit ce poème à ma grand-mère, et il est resté gravé dans ma mémoire. Désormais, c’est à toi qu’il me fait penser.
Alors je suis venu vers toi avec dans les oreilles la clameur de la bataille, les cris des hommes que j’ai côtoyés.
Ta présence les a fait taire.
Il y aura des nuits sombres et, parfois, des jours plus sombres encore. Mais il y a aussi tes yeux. Ils savent qui je suis ; ils me transpercent comme des lances.
Je suis prisonnier de ton regard pour l’éternité.
En parlant d’éternité, j’ignore de quoi demain sera fait.
Mais j’ai trouvé refuge dans tes yeux, dans tes bras.
Chaque fois que tu ris, mon âme s’élève vers le ciel et je me souviens de ce que la vie pourrait être.
Quand je te serre dans mes bras, j’ai l’impression d’étreindre l’univers.
Je t’aime, aujourd’hui et pour toujours.
Alex.