Claude Roy croque le portrait le plus affûté de Marguerite : « Elle avait un esprit abrupt, une véhémence baroque et souvent cocasse, une ressource infinie de fureur, d’appétit, de chaleur, d’étonnement, une brutalité de chèvre, une innocence de fleur, une douceur de chat. [...] Et ce mélange, inimitable, de la Religieuse portugaise et d’Edith Piaf, la préciosité baroque et la simplicité d’une paysanne qui va aux champs avec sa petite serpette et son petit panier. »