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Citation de SZRAMOWO


On était à la fin de 1815 : les lois du congrès de Vienne, que les cents jours avaient frappées de nullité, reprenaient leur vigueur, et les journaux annonçaient aux nations quels étaient les maîtres qui allaient les gouverner. On ne leur demandait plus de donner leur sang pour la gloire, d’aller au loin chercher le droit d’appeler leur maître l’homme le plus grand du monde; mais on leur disait Obéissance, silence et repos et on appelait cela du bonheur.

Dans le nombre des voix qui s’élevèrent contre l’injustice de disposer ainsi d’un peuple libre, la Pologne et l’Italie furent les plus éloquentes. L’Italie surtout, qui, depuis dix années, rêvait son émancipation par son système unitaire, l’Italie, qui avait sacrifié à ce rêve ses devoirs les plus saints,fit entendre des plaintes touchantes; et les premiers moments de son esclavage durent faire penser qu’il ne serait pas de longue durée.

Ce qui devait le faire croire, c’est que le plus grand nombre de ses fils, avait servi sous les aigles de l’empire : une même pensée leur donnait un même orgueil, et la couronne de fer des rois lombards avait repris sa force sur le front de Napoléon.
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