J’ai souvent rêvé d’être un homme. Pas nécessairement pour toujours. Juste le temps de me promener torse nu les soirs de canicule. Le temps de fumer une cigarette assise sur le trottoir. Le temps de courir dans les rues ou de danser sans que les têtes se retournent. De longer le rivage sans que personne m’interpelle. De m’asseoir sur
une marche et de regarder les passants.