Mes poils se hérissent, la chair de poule s'étend sur ma peau à une vitesse phénoménale. Je me fige, paralysée.
Puis, sans prévenir, mon cœur part au grand galop dans ma poitrine, si fort que le sang rugit à mes tympans.
Tout cela ne dure guère que quelques secondes. Le temps de compter.
Un...
Deux...
Trois...
Quatre.
Un déplacement d'air, dans mon dos, embrase ma nuque et enflamme mes sens.
— Tu as peur ? murmure sa voix rauque à mon oreille.