Le soir venu, les vainqueurs purent fêter leur triomphe et leur joie de vivre.
Des jeunes gens aux cheveux emplumés entamèrent des danses autour de feux où cuisaient des viandes. D’autres rivalisaient dans des jeux d’adresse. Sans breuvages alcoolisés, les fêtards s’abandonneraient pourtant à l’ivresse. Celle de la sensualité. Len le devinait et une lueur espiègle chez Maris le lui confirma. Bientôt, les caresses des yeux déboucheraient sur des pelotages et bouche-à-bouche ardents. Une foule aussi importante donnait l’impression d’une invasion désordonnée du modeste hameau. Une orgie tout aussi désordonnée l’enflammerait sous peu.