Lorenzo Acerra

On apprend de Durlach (1997), père de la recherche sur le magnésium, que l'absorption journalière moyenne de magnésium via les aliments était trois fois supérieure il y a cent ans qu'elle ne l'est aujourd'hui dans notre société industrialisée. En outre, les données épidémiologiques concernant la diffusion des maladies inflammatoires ou la déminéralisation osseuse, ou encore la multiplication des maux de tête ou des troubles cardiaques, nous confirment que la carence en magnésium n'est pas un problème que notre alimentation peut résoudre convenablement.

Ces données nous révèlent également que nous sommes si confrontés quotidiennement à des problèmes d'intoxication aux poisons, et donc à un déficit magnésique, ou à des problèmes de résistance à l'insuline et donc à un déficit magnésique, qu'il vaut la peine de prendre en considération de temps à autre la prise d'un bon complément de magnésium.

Nous soupçonnons aussi un dérèglement de la flore bactérienne intestinale des individus, ce qui mérite d'envisager une fois de plus la supplémentation en magnésium.