Je ne suis pas le grand-père qui va chercher ses petits-enfants à l'école. D'ailleurs, la seule vue de ces pauvres petits vieux qui garent leur voiture près de l'établissement me donner des frissons. Oui, je sais, ils se rendent utiles au lieu de moisir dans un fauteuil, et pourtant je n'y peux rien : pour moi, un "grand-père civique" équivaut à un rouleau de pellicule photographique, à une cabine téléphonique, à un jeton, à une cassette vidéo, à tous ces objets du temps passé désormais dénués de véritable fonction.