Les cheveux d’une femme ne pouvaient qu’être plus doux que ceux d’un homme. Clay ne se rappelait pas avoir touché ceux de sa mère, mais il se souvenait que certains soirs, quand elle venait le border dans son lit, ils n’étaient pas nattés. Ces soirs-là, son père l’attendait sur le seuil de leur chambre à coucher. Petit garçon, il n’y avait pas prêté grande attention. Adulte, il y songeait souvent et s’interrogeait sur ce qu’il ressentirait si une femme l’attendait, enveloppée dans sa longue chevelure.