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Critiques de Louis Sollard (1)
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L'auto 67A

« L’auto 67.A » est un récit publié à l’origine sous la forme d’un fascicule de 32 pages dans la 2e série de la collection « Le Roman Policier » des Éditions Ferenczi en 1926.



Sur l’auteur, Louis Sollard, je ne vous dirai pas grand-chose pour la bonne et simple raison que je ne sais rien sur lui si ce n’est qu’il écrit au moins 4 récits policiers pour les deux séries de cette mythique collection illustrée par Gil Baer.

Le richissime sénateur Wood n’aime qu’une seule personne : sa fille Lucy. Il crut la perdre d’une sévère affection après que tous les médecins visités l’aient condamnée, mais, heureusement, elle fut sauvée par les mains d’un jeune chirurgien français : Émile Colrat.



Une fois remise, Wood espère marier sa fille avec le prince d’une petite monarchie européenne. Le mariage a été arrangé par une agence matrimoniale. Lucy a accepté l’union sur la fois d’une photo dévoilant un bel homme au regard doux et bon.



Mais quand le futur mari débarque, Lucy a bien du mal à reconnaître son promis. Certes, la ressemblance est frappante, mais le regard est bien plus dur que sur la photographie.



Elle s’épanche sur ses craintes à son sauveur avec qui elle est restée en contact. Celui-ci lui donne raison et son sixième sens lui dicte de se méfier du fameux Prince.



Mais, comme Émile est épris de Lucy, il va enquêter afin d’être certain qu’elle épouse bien ledit prince. Pour ce faire, il se rend en Angleterre pour demander de l’aide au célèbre détective-écrivain Ned Walker.



Louis Sollard, quel qu’il soit, livre un petit récit d’aventures dans la veine de ce qui se faisait à l’époque, sans originalité ni style.



À partir d’une histoire de substitution basée sur une grande ressemblance entre deux hommes (ressemblance justifiée, il faut l’admettre), Louis Sollard propose donc une petite bluette dans laquelle un homme amoureux va s’assurer du bonheur de la femme qu’il aime en lui évitant d’épouser un criminel.



C’est alors un voyage dans un pays imaginaire, un royaume n’existant que dans l’esprit de l’auteur (ce qui évite de se fâcher avec qui que ce soit) afin de prouver ses craintes et savoir ce qu’il est véritablement arrivé au prince.



Question enquête, on repassera, puisque tout n’avance que grâce aux hasards faisant que le chirurgien surprend les bonnes conversations, se trouve au bon endroit, au bon moment, rencontre les bonnes personnes sans pour autant que tout cela soit dû à ses talents d’enquêteur.



En reste donc un petit récit tout aussi sentimental qu’aventurier et plus que réellement policier qui se lit sans déplaisir, mais qui ne fait jamais montre de qualité particulière et encore moins d’originalité.



On notera que l’illustration de couverture de Gil Baer entre un peu en contradiction avec la version du texte, mais qu’importe, c’est cette illustration le plus grand atout du fascicule.



Au final, rien d’original ni de notable dans ce récit d’un peu plus de 11 000 mots, ni dans les personnages, l’auteur se contentant du minimum syndical.
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