L’imagination populaire actuelle réduit souvent, en Occident chrétien, le concept de la sorcellerie aux sabbats sanglants et obscènes et aux bûchers de sorcières du Moyen-Age. Il faut tordre le cou à cette idée reçue. Paradoxalement, la Renaissance fut par excellence le temps de l’éradication des sorciers, qu’ils soient de vrais assassins ou, bien plus souvent, des marginaux accusés à tort et devenus boucs émissaires.