Je me détournai des copains, sauf pour les aider, ce qui m’évita l’isolement. Je dessinais des bateaux quand il fallait écrire, j’écrivais quand il fallait compter, je rêvais quand il fallait courir. Cela me valut quelques punitions qui m’accablaient à peine. D’ailleurs les pions me punissaient sans entrain avec l’air de s’excuser, vu que je ne gaffais plus que par distraction, rien de nuisible. En outre, j’étudiais, j’honorais mon surnom de Rimbaud, je tuais les mouches et je m’intéressais autant à la littérature qu’à la fonderie. (p. 64)