Les cellules ainsi soumises au stress oxydant ont le choix entre deux solutions : soit mourir par apoptose ou encore par des mécanismes de répression de la division cellulaire enclenchés par des messagers chimiques comme l’interféron, soit pour échapper à l’effet drastique du stress oxydant, se transformer pour pouvoir y résister. Mais cette transformation, obtenue par des mutations est, quant à elle, irréversible.
Ainsi, la cellule cancéreuse par définition n’est PAS UN MONSTRE, contrairement aux idées reçues : c’est simplement une cellule qui a essayé de trouver une solution pour s’adapter à un facteur d’activation anormal dérivé du stress oxydant.
(Au cœur des maladies chroniques, p. 189-190)