Lucie Friedrich

En Inde , mieux vaut rester dans les rails , accepter son sort de femme , ne pas se révolter .

Accepter de ne plus travailler après le mariage pour se consacrer uniquement au ménage et aux soins des enfants .

Gare aux jeunes filles qui veulent faire autrement , honte à elles et à leur famille si elles veulent plus de liberté .

En Inde , le quand dira - t - on domine largement , il faut absolument que les jeunes filles ne se fassent pas remarquer sinon les commérages , les insultes vont bon train et même leurs proches ne sont pas épargnés .

Rain , jeune fille rebelle en fera les frais , elle devra coûte que coûte rentrer dans les rangs si elle ne veut pas entraîner ses plus jeunes sœurs sur le chemin du déshonneur .

Mais Rain n’arrivera pas à changer , elle veut être l’actrice du changement .

Récit implacable sur ces jeunes filles peu dociles qui sont broyées par le poids des traditions de la très inégale société indienne .

Une note d’espoir malgré tout car Rain vient d’une famille aisée et tout de même progressiste .

Lecture intéressante certes mais malheureusement j’ai trouvé le style assez pauvre , l’histoire est peu nuancée et j’ai eu beaucoup de mal à avoir de l’empathie pour Rain .

Mais ce n’est que mon avis .

J’estime beaucoup cet ouvrage.

D’abord, parce qu’il témoigne d’une qualité rare : il ne cherche pas à se faire aimer. On l’accueille, on le laisse nous choquer, nous écœurer, nous émerveiller parfois et nous bouleverser. L’écriture franche et directe retrace l’histoire d’une jeune femme indienne sans vouloir nous gagner à la cause de la protagoniste, mais exposant seulement son histoire. C’est une chose peu fréquente chez un auteur que de laisser cette liberté de sentiment à son lecteur, on n’en vient pas à aimer Rain, on comprend même parfois qu’elle semble provoquer certaines de ses mésaventures, et c’est en cela que l’écriture me semble juste.

Elle raconte non seulement l’histoire de Rain mais également, à travers elle, celle de sa famille, exposant de ce fait deux points de vue en totale opposition mais chacun compréhensibles. Il permet de mieux comprendre parfois les décisions prises au cœur d’une société en proie à ses propres schémas, il offre certaines clés de compréhension.

J’ai beaucoup apprécié la mise en perspective très souvent effectuée, j’ai trouvé cela humble. Rain elle-même explique que cette histoire n’est qu’une histoire parmi d’autres, qui en choquerait certains et en ferait rire d’autres.

La prise de parti de relater certains événements en reprenant certains éléments du vocable indien (des tournures de phrases et des modes de pensée), m’a semblé courageuse. C’est un choix qui peut choquer un certain lectorat, mais qui est la seule façon de donner à ce récit toute son authenticité; parti pris risqué, mais, je trouve, bien maîtrisé ici.

Enfin, re-découvrir l’Inde à travers un récit aussi vif et sans langue de bois m’a beaucoup plu, et l’alternance des récits présent/passé permet de donner du rythme à une histoire pleine de rebondissements.

Bref, j'ai aimé le voyage :).

Entre la voie classique où il est bon de briller dans les études et l'envie d'évasion, de voyages et de vivre des aventures, Lucie a choisit, elle prendra la seconde option.

D'abord sans choix concret sur le pays où elle fera sa première expérience, elle choisira l'Inde. Son jeune âge lui permet d'obtenir des bourses pour financer son voyage. Elle se rendra à Pune près de Mumbai, où elle habitera chez l'habitant et ensuite elle se rendra dans un orphelinat de garçons dans le sud de l'Inde durant 3 mois. Elle vivra une expérience enrichissante et très forte.

A travers ce livre, elle nous livre son parcours scolaire, ses réflexions, son choix, son expérience en Inde et surtout comment elle s'est sentie grandit en revenant.

Une belle leçon de vie donnée par une jeune femme pleine d'ambition.




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Rain est la cadette d'une fratrie de plusieurs filles et ressemble peu à ses soeurs. Dès son enfance, elle présente un côté garçon manqué, un peu tête brûlée, casse-cou et qui est prête à se battre contre certaines traditions.

Pourtant à l'âge de dix sept ans, alors qu'elle est à l'université, ce sera bien un homme qui lui fera tourner la tête. Sa naïveté la fera quitter la demeure familiale de Pune pour le suivre au Rajasthan, à un millier de kilomètres de son foyer aimant. Même si elle résiste aux avances de l'homme, sauvé in-extremis par ses parents, elle a commis l'irréparable, en souillant sa réputation. Un retour à la vie normale étant difficile, Rain devra tout de même se plier à la tradition du mariage arrangé, mais le bonheur pour Rain sera pour plus tard. D'épreuves en épreuves, Rain n'est pas épargné par les coups du mauvais sort.

C'est son histoire qu'elle raconte quelques années plus tard sur la terrasse de toit d'une maison de Pune, à son amie Lucie.



"Lorsque pleura Shiva" est largement inspirée par son autrice d'une histoire vraie. Cette lecture est poignante.

"Lorsque pleure Shiva" est un récit très bien structuré, on apprécie les va-et-vient entre passé et présent. La vie de Rain a été faite de nombreuses épreuves, chacune fait l'objet d'une histoire dans le roman, offrant ainsi au lecteur une variété de sujets.

Rita est une jeune femme représentative de cette nouvelle génération, qui veut vivre sa vie en voulant se défaire du poids des traditions et des que dira-t-on, mais changer les traditions n'est pas chose aisée et Rita essayera de se relever à chaque fois des épreuves de la vie, afin de vivre sa vie. Lucie Friedrich n'apporte en aucun cas une image négative de l'Inde. Entre les pages de ce récit, point de misérabilisme ni de pathos, bien au contraire.


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Varsha, 17 ans, est la benjamine d'une fratrie de cinq filles d'une famille possédant une exploitation rizicole à Pune. Contrairement à ses sœurs, Varsha veut être une jeune femme moderne. Elle s'habille à l'occidentale, elle roule à moto et adore la musique américaine et anglaise. Elle est une privilégiée dans cette Inde qui reste assez traditionaliste et ne souffre pas d'être née dans une famille composée uniquement d'enfants de sexe féminin et de plus ses parents lui accordent beaucoup de liberté.

Le danger pour Varsha a pour nom Navnit, un voisin qui a tous les atouts pour plaire mais il est marié. Varsha le fréquentera mais se rendra compte bien trop tard que derrière cette face d'ange se cache un véritable démon.Pourtant sa famille l'avait mis en garde, mais Varsha poussée par sa naïveté et des sentiments nouveaux pour elle, se fera avoir par Navnit.



"Varsha, son combat : Dans une Inde aux pluies d'espoir" n'est pas une fiction mais une histoire vraie d'une jeune Indienne qui se confie intimement et délivre ainsi à travers son récit, un témoignage fort d'une jeunesse indienne d'aujourd'hui ballotée entre tradition et modernité. Lucie Friedrich s'est inspirée de l'histoire de sa sœur de cœur indienne, Varsha, avec qui nous avons déjà fait connaissance dans le premier livre de l'auteur "Le pari, l'Inde au cœur". Une très belle lecture.

Merci à Netgalley et aux editions libronova

Ayant deja beaucoup lu sur la condition des femmes en Inde j attendais quelque chose de nouveau

L auteur reste tres superficielle et n apporte rien de neuf

Les differentes etapes retracées ont deja fait l objet de nombreux ecrits

Seule l information sur l homosexualite apporte une nouveaute car cela reste encore tres tabou

L heroine ne m a pas touché bien qu elle passe par des epreuves atroces

Neanmoins elle m a surprise par son courage et sa facon de se relever à chaque fois

Je garderai de cette lecture une part d espoir car meme l Inde devra evoluer et nombre de lois ou decrets prouvent que ce pays est sur la bonne voie

Il faudra du temps!

Bonne lecture à tous

#LorsquepleuraShiva #NetGalleyFrance