Je parle dans ma tête avec du venin plein la bouche, parce que j’ai les crocs coupés et que je ne peux que gargouiller des réflexions noyées qui se voudraient des mots d’esprits redoutables quand je ne fais que suinter une bave opaque, très épaisse et très acide, presque noire.
Que la nuit me pardonne.