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Critiques de Lucio Filipucci (9)
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Dodo, chronique d'une maison close : intégrale

Oui, je lis de tout, vraiment de tout. Cela peut passer du manga au comics, de la BD jeunesse à une BD plus coquine. C'est ainsi. On appelle cela la diversité.



C'est toujours intéressant de découvrir la chronique d'une célèbre maison close parisienne durant l'occupation nazie. Bon, en fait, cela dépend pour qui. On voit bien à la couverture que cela s'adresse à un lectorat plutôt masculin avec une vision positive et presque enchanteresse de la prostitution. Il fallait le faire !



C'est bien là où le bât blesse car j'ai trouvé que la gente féminine était réduit à être de la chair fraîche pour des nazis en manque d'amour. Certes, les auteurs montrent qu'elles finissent par s'en sortir grâce à un peu d’espièglerie.



Cependant, le traitement m'a paru très vieillot comme sorti du siècle dernier sans aucune once de modernité. Cette BD était pourtant classée dans les BD sorties récemment. Certes, il s'agit d'une réédition qui comprends les deux tomes sortis respectivement en 1987 et 1991. Oui, cela date ! Bref, c’est de la BD moisie voire momifiée.



J'aime bien l'érotisme mais là, je n'ai pas aimé malgré le côté historique de cette BD où nous suivons la vie d'une maison de tolérance de l'Occupation à la Libération de notre pays. On découvre tout le monde de ces établissements de plaisir avec une Madame Betty en lieu et place d'une Madame Claude.



Bon, les pervers nazis ne sont certainement pas ma tasse de thé. Je préfère passer mon tour ou faire dodo...
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Les aventures de la Cicciolina

La Cicciolina a connu son heure de gloire dans les années 70-80 en défrayant la chronique en Italie. Tour à tour strip-teaseuse, animatrice radio qui se masturbe en direct pendant ses émissions, invitée des plateaux télé où elle montre ses seins, actrice de films érotiques et pornographiques, elle mène aussi une carrière politique du bon côté de la Force (à gauche, donc).

La notoriété du personnage et son parcours lui valent de devenir héroïne de BD. L’album Les aventures de Cicciolina devrait plutôt s’intituler Des aventures de Cicciolina. “Les” donne l’impression qu’elles y figurent toutes alors que non, il y en a eu d’autres des mêmes auteur et dessinateur, des petits récits de quatorze pages qui ont vu la Cicciolina réceptionniste, prof, DJ, serveuse, coiffeuse, monitrice de ski, VRP ou encore livreuse à domicile.

Pour l’album qui nous concerne, on se trouve face à une espèce de fourre-tout vaguement biographique avec beaucoup de fiction autour, entre l’évocation rapide de l’enfance de la miss, l’ange Cupidon qui s’est penché sur son berceau, une apparition sur le petit écran qui voit le premier sein nu en direct à la télé italienne, une histoire d’espionnage qui n’a ni queue ni tête. Donc ça part dans tous les sens en racontant n’importe quoi, du cul plutôt gentillet et pas en quantité industrielle. Bref, ça émoustille sans déchirer les calcifs, ça essaye de raconter quelque chose sans y parvenir tout à fait, ça n’a pas d’identité graphique propre parce que très dans le style classique fin années 80-début années 90 (avec des petits airs du Manara de Candide Caméra tant sur le fond que la forme), ça se laisse lire sans être renversant.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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Les aventures de la Cicciolina

Une ébauche peu crédible d'un pan de vie de la Cicciolina (certains passages doivent être réels) d'autres moins. Provocatrice et pronant la liberté sexuelle, cette actrice a connu la célébrité, mais la BD survole ces faits.
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Tex Color, tome 14 : L'Apache bianco e altr..

1. L’Apache blanc (5/5).

Sloane et sa bande de despérados composée de gringos et de messicanos razzient un ranch apache dans la réserve de San Carlos, le long du fleuve Gila. Sloane, lors de la mise à feu et à sang, en bon opportuniste rapace, s’aperçoit que plusieurs enfants sont blancs. Il a l’idée de les épargner afin de museler et d’utiliser l’enfant le plus intrépide comme appât et comme fer de lance d’un plan machiavélique.

Le scénariste américain Chuck Dixon sait construire des histoires courtes et incisives. En 34 pages, les personnages ont suffisamment de relief pour être convaincants. Le graphisme léger et pointilliste de Fabio Civitelli ne souffre pas de la mise en couleur et conserve toute son élégance. La rixe de rue entre le jeune Apache blanc et une bande de gamins blancs belliqueux est bien rendue notamment quand Sloane intervient, redimensionnant un combat qui devait s’avérer sanguinaire mais qui, en cessant brutalement, n’en est que plus éloquent. On peut noter que le ranger, Tex Willer et son frère de sang, le Navajo Tiger Jack, bien que décisifs dans le dénouement, sont en retrait, laissant la première place au jeune Peter McGary, Indien blanc taiseux et attachant.

2. La tunique magique (4/5).

Dans la réserve navajo, par une matinée de printemps, le chef Soleil-Ardent a rejoint le Grand Manitou. La cérémonie, digne et solennelle fait remonter les souvenirs et les histoires liées au vaillant chef Navajo. Tex raconte l’attachement de son fils à Soleil-Ardent car en plus d’être un chef exemplaire, il savait narrer ses exploits avec humilité et brio. Dans sa jeunesse, Soleil-Ardent eut la vision d’un esprit lui apportant le don d’invincibilité. En revêtant sa tunique, le guerrier navajo put accomplir des exploits en bravant la mort. Quand une bande de brutes sanguinaires massacrèrent des Navajos, le jeune Kit Willer revêtit la tunique magique et partit braver les dangereuses brutes mais les pouvoirs conférés à une personne n’étaient pas obligatoirement transmissibles. Kit allait en faire les frais.

Beau récit enchâssé empreint de mélancolie avec la disparition d’un grand homme en prologue et sa vie revisitée à grands traits dans sa fougueuse jeunesse mais qui souffre un peu d’un dessin pas toujours suffisamment souple et délié et parfois maladroit dans le rendu des expressions faciales.

3. Juliet (4/5).

Deux hommes et une femme étanchent leur soif quand ils sont attaqués par des Apaches. Les rangers Kit Carson et Tex Willer qui les filaient découvrent le lieu du massacre. La jeune femme a été faite prisonnière. Ils n’auront que la nuit pour tenter de l’extraire indemne des mains indiennes expertes en tortures longuement épouvantables. Traumatisée, Juliet Payne poursuit un but secret que Kit et Tex ne découvriront qu’après coup.

A nouveau, une histoire de vengeance qui ne se dévoile qu’à la toute fin alors que l’assassin était insoupçonnable. Le dessin de Mario Atzori est mieux travaillé que dans l’histoire précédente mais il n’entraîne pas un enthousiasme inconditionnel. Une marge de progression est toujours possible.

4. Golden Queen (5/5)

En 1866, Kit Carson, dans la fleur de l’âge, arrive dans la ville minière de Shroud. Il espère se rincer la glotte dans le saloon de toute la poussière du chemin mais la belle Abbie, tenancière du lieu, attend la vengeance de Hank Bennet et de sa bande. En effet, Abbie, rudement secouée par la mort de son mari Jack Prescott, accusé de tricherie aux cartes et abattu par Phil Benett, mauvais perdant et brute épaisse est à son tour occis par Abbie. Amoureux des causes désespérées, Kit embrasse le destin d’Abbie, pour le meilleur et pour le pire.

Le scénariste Luca Barbieri donne la part belle à Kit Carson, jeune ranger pas encore devenu acolyte de Tex Willer. Kit révèle une belle présence, intense, glamour et affûté. Abbie est sous le charme et sa relation avec Kit sera explicite. Andrea Venturi est un dessinateur talentueux qui a eu droit il y a quelques années à son Tex Spécial, distinction suprême accordée par les éditions Bonelli aux plus grandes pointures du 9e art.

5. Révolte à Vicksburg (4/5)

Au pénitencier de Vicksburg, en Arizona, Tex Willer et Kit Carson sont venus pour escorter un détenu, Clayton Butcher afin qu’il témoigne à un procès contre une huile locale. Dans l’enceinte même de la prison, les dés sont déjà pipés car des gardiens ont été soudoyés pour éliminer le témoin gênant et les deux célèbres rangers qui l’encadrent.

Etonnante histoire en huis-clos dont le coup monté se dévoile à mesure de l’avancée des protagonistes dans les couloirs du pénitencier. Les deux dessinateurs qui ont travaillé de concert ont particulièrement soigné les éclairages, les ombres portées et les cadrages, réussissant à rendre presque tangible l’ambiance carcérale délétère.

Le 14e Tex Color paru en novembre 2018 propose cinq histoires variées et riches en émotions et en retournements de situation. Si deux pointures de l’écurie Bonelli sont aux pinceaux, Civitelli et Venturi, des nouveaux venus n’hésitent pas à s’empoigner avec le mythique ranger
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Tex, tome 681 : Tabla Sagrada

Tabla Sagrada.

Dans la bourgade de Tabla Sagrada, Tex Willer et son fils Kit doivent composer avec les rares forces vives disponibles dont les trois frères Forrester pour organiser une résistance au déferlement annoncé des dangereux pistoléros mexicains dirigés par l’intraitable « général » Suarez. Tex en apprend un peu plus sur le différend entre les Forrester et Suarez et sait que les anciens militaires mexicains obéissant au « général » Suarez feront tabula rasa de Tabla Sagrada.

Pasquale Ruju a bien ourdi son histoire et d’escarmouches en replis stratégiques amène inexorablement à la confrontation finale brutale et explosive. Il a su creuser suffisamment la psychologie des trois frères afin de les rendre crédibles et plus proches du commun des mortels. Lucio Filippucci déroule un graphisme soigné mais quelque peu empesé avec des gestes et des expressions un peu figés. Les 226 pages de l’aventure contenue dans les numéros 680 et 681 constituent un agréable moment de lecture, l’art des auteurs consistant à nuancer indéfiniment des thématiques répétitives, les rendant toujours plus goûteuses.
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Tex, tome 680 : La pista dei Forrester

La piste des frères Forrester.

Quand les trois frères Forrester atteignent la bourgade de Kyle Creek, au sud du Texas, pour se ravitailler, ils ignorent qu’ils vont être accostés par le shérif local qui leur placarde sous le nez l’avis de recherche concernant Timothy Forrester, le plus jeune et le plus impulsif de la fratrie, recherché pour meurtre. Le clan Forrester fait bloc et, avant de s’enfuir, abat le policier qui n’est autre qu’un ami de Tex Willer. Le ranger, accompagné de son fils Kit, va remonter la piste des Forrester afin de les traduire en justice mais une bande armée de Mexicains est déjà aux trousses des Forrester pour un règlement de comptes sanglant.

Pasquale Ruju a d’abord été un scénariste phare de la série Dylan Dog avant de s’imposer sur les différentes séries dédiées au ranger texan (Tex mensual, Almanacco del West, Color Tex, Speciale Tex, Tex Magazine, Maxi Tex). Auteur prolifique et talentueux, Pasquale Ruju concocte une histoire en demi-teintes en prenant son temps pour creuser les personnages et montrer les Forrester dans leurs dimensions familiale et fraternelle. Il devient alors plus difficile de les abattre sans sommation et Tex Willer va tempérer son ardeur à venger son ami shérif défunt. Si Lucio Filippucci est moins convaincant dans son dessin (mais il se confronte dans l’esprit des aficionados à une série mythique et à des dessinateurs qui sont des monuments du 9e art), il n’en délivre pas moins une volée de planches agréables à parcourir. Au fil des pages, son style semble s’affermir et sa main se délier. L’histoire se clôt dans les 113 pages suivantes du Tex 681.
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Dodo, chronique d'une maison close : intégrale

Un dessin soigné, un vrai scénario qui brasse différents thèmes et des personnages complexes, largement au niveau - voire peut-être un peu plus - que la série diffusée actuellement sur Canal+.
Lien : http://www.bdgest.com/critiq..
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Dodo, chronique d'une maison close : intégrale

Un dessin cru, explicite, dans lequel les corps et les chairs sont représentés dans tous leurs états, bien que loin des Milo Manara. Des couleurs et une mise en scène qui ne mentent pas [...] Un air vieillot au final malgré tout pour cette BD, mais qui saura trouver son public.
Lien : http://www.avoir-alire.com/d..
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Dodo, chronique d'une maison close : intégrale

Graphiquement, c'est certes très classique, mais Levis fait du bon boulot, avec une narration très efficace, qui fonctionne très bien. Ses femmes sont magnifiques et l'ambiance générale remplit bien son office !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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