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Critiques de Ludovic Florin (10)
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Chick Corea

Bienvenue en pays de Jazz.



A l’aune de ma propre histoire avec la musique, par-delà les œillères que ma culture rock presque exclusive m’impose (centrée pour l’essentiel sur la guitare, électrique de surcroit, et le blues), Chick Corea (pourtant pianiste) m’est naturellement venu à l’oreille via un no man’s land imprécis entre jazz et rock. Du Miles Davis électrique du début des seventies à Return To Forever au mitan de la même décennie Corea fut sideman de l’un et leader de l’autre, deux formations branchées sur le 220 volts qui me poussèrent vers sa carrière solo au crépuscule des 70’s. Le musicien m’est, par la suite, resté comme en attente, en lisières de tympans, jusqu’aux mid-eighties au cœur desquelles je le perdis dans les années synthés. Je viens de le retrouver, avec l’envie de le re-écouter et d’en pousser plus avant l’exploration au fil des pages enthousiastes d’un bien bel ouvrage.



« Chick Corea », signé Ludovic Florin, m’est ainsi séance de rattrapage. J’avais loupé des trucs d’importance concernant le pianiste, et pas des moindres. Corea avait bien d’autres facettes ; pour les découvrir il me fallait aller au-delà de l’arbre rock cachant la forêt jazz … C’est donc sur le fil rouge du jazz électrique que j’ai abordé l’ouvrage, remontant une carrière qui pullulait d’intérêts autres, surtout acoustiques. J’ai, pour l’occasion, ressorti « The Leprechaum », « Mad Hatter », « Tap Step » et … surtout «My spanish Heart » que j’ai fini par comprendre et laissé tourner sans fin sur ma platine, le temps de lire et de chroniquer.



Chick Corea est né aux USA en 1941, il y décéda en 2021. Ce jazzman de renom connut une longue et prolifique carrière internationale. Instrumentiste polymorphe (pianiste, claviériste et percussionniste …), il devint sideman recherché des plus grands. Compositeur inspiré et prolifique, il bâtit, cinq décennies complètes durant, une discographie inventive et foisonnante, variée dans ses intentions et ses atmosphères. Il explora tous les jazz (ou presque): bop, free-jazz, jazz-rock et jazz-fusion ; s’essaya à tous les formats de lines-up : minimalisme piano-solo, duos (avec Gary Burton), quartets, quintets, sextets, bigbands et grands formats symphoniques ; tâta de l’impro et de compositions écrites complexes… Il s’est acoquiné aux instrumentistes virtuoses de son époque le temps de quelques sessions en studio et/ou sur scène. Le présent ouvrage, tout entier consacré à sa discographie (et par là même à sa biographie), est le premier en langue française qui lui soit entièrement consacré.



Plus de 300 albums à son actif (Bongu ..!). Ludovic Florin nous les commente 250 pages durant. Autant de jalons, de pierres blanches (le plus souvent), de marqueurs de l’évolution jazzistique de Corea et du jazz dans son ensemble. L’abondante iconographie embarquée s’attache aux pochettes recto de chaque opus (souvent pleine page, ce qui ne gâte rien). Chick Corea raconté par les pochettes de ses disques, quel bonheur ..!



L’objet-livre est pour le moins luxueux. Il est copieux et dense (quels euphémismes ..!). Il ne vole pas le client, loin de là. Judicieusement aux dimensions d’un 33 tours d’antan, reprenant l’esthétisme circulaire des LPs de jadis, on y trouve symboliquement la galette de cire noire, le rond du sticker central (un détail-pochette de « The Leprechaum » paru en 1976). Tout se veut symboles des décennies vinyle traversées par Corea.



L’idée d’une vinylothèque de papier, grandeur nature, s’impose à l’esprit. Le pari est réussi. Les Ed du Layeur, reprennent l’idée dans leur pertinente et semble t’il prometteuse collection « Musique ». Aux côtés d’ouvrages consacrés aux Rolling Stones, à Led Zeppelin, aux Stooges, à Higelin, à Léonard Cohen, au Pink Floyd, on en trouve d’autres, thématiques, centrés psychédélisme, musique progressive ... etc. Si la pertinence graphique et celle des commentaires sont à chaque fois au rendez-vous, comme ici avec « Chick Corea », la collection peut valoir le détour. (A suivre).



Les dessinateurs, peintres et photographes à l’œuvre de ses pochettes de disques réussirent la gageure d’illustrations de qualité qui, à défaut d’unité, reflètent l’éclectisme musical du musicien. On y retrouve les standards iconographiques de tous les styles de jazz explorés, du bop jazz latin à celui des années 2010 en passant par le psychédélisme et l’ère « synthés ». Plaisirs de feuilleter, d’apprécier les images proposées, de consulter les commentaires pertinents et érudits, de remonter le temps vers telle ou telle époque de l’évolution du jazz, de retrouver certains albums emblématiques du genre. Le tout serait nostalgique si le jazz n’était pas immortel.



« Chick Corea » de Ludovic Florin plaira aux inconditionnels de l’empreinte musicale du claviériste, aux jazz-addicts tout court, à celles et ceux curieux d’une icône jazz qu’ils ne connaissent que de nom ou peu, à ceux ne venant au jazz que sur le fil d’envies ponctuelles.



Ce dernier point me concerne. Ma perception de Corea est tronquée. Mes rapports avec le jazz ont toujours été sporadiquement passionnels, intenses mais passagers. Le temps que certaines mouvances satellitaires (jazz-rock et jazz fusion … etc) naissent, émergent et se diluent, m’attirent irrésistiblement puis me renvoient vers mes bases-arrière, vers un rock spectacle, matamore et m’as-tu-vu. La faute à mes quinze-vingt ans qui, durant les seventies débutantes, furent hard-rock de fond et blues-rock de forme, préférentiellement power-trio et guitar-heroes dépendants. Une décennie de rock lourd saturé de blues qui ne se prêta que peu à la pêche au jazz.



Et pourtant … Corea appartient par la bande à mon intérêt pour le jazz, via ceux rock et fusion. Il a inscrit sa discographie foisonnante de 1967 à 2021 ; sa carrière est souvent allée de pair avec ces jazz-là, ces jazz autres qui tricotaient leurs notes avec le rock ... Je savais trouver dans certains des line-ups de Corea de quoi alimenter mon intérêt pour la guitare électrique. Il y avait John McLaughlin, Paco de Lucia, Al di Meola … etc. Mais il n’y eut pas qu’eux. Un foisonnement de noms essentiels émerge peu à peu : bassistes d’exception (Dave Holland, Stanley Clarke, Ron Carter …), des batteurs de légende (Jack Dejohnette, Tony Williams, Steve Gadd, Lenny White …), des claviers concurrentiels s’ils n’étaient pas avant tout amis et complices (Herbie Hancock, Joe Zawinul …) et bien entendu des cuivres en cornes d’abondance (Wayne Shorter pour n’en citer qu’un).



L’ouvrage pointe du doigt la complexité des line-ups jazz. A chaque opus Corea se cherche le personnel idéal à l’unité près, celui apte à donner la couleur sonore recherchée. Ce me semble une constante jazz, à l’inverse semble t’il du rock plus stable en effectifs. De quoi s’y perdre là où l’auteur s’y retrouve et clarifie. S’y ajoutent les circonstances de création, le désir de l’un de jouer ponctuellement avec l’autre. Chaque commentaire présente les circonstances de création du line-up en cours, les nécessités de l’instant et la couleur sonore qui s’en dégage.



Le moindre des mérites de l’ouvrage de Ludovic Florin fut de me montrer que l’arbre masquait la forêt … et qu’en conséquence, ressortant de ma vinylothèque d’anciens opus sacralisés du Miles Davis électrique et de Return To Forever, j’en ai redécouvert d’autres, oubliés, abandonnés (« Spanish heart », « Tap step », « Mad hatter », « the leprechaum » … etc). Je laissais inlassablement tourner la platine durant ma lecture et la rédaction de la présente chronique. L’ouvrage de Ludovic Florin m’a révélé un avant et un après à l’art du claviériste que je ne connaissais pas, l’axe tournant autour des 70’s. Il me reste qu’à mettre tout çà en musique, casque sur les tympans. Je ne demande que çà.



Merci à Babelio, Masse Critique, Ludovic Florin et les Editions du Layeur.
Lien : https://laconvergenceparalle..
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Chick Corea

Le Free c'est Chick !

UN GRAND MERCI A BABELIO !!

Un beau livre sur un des géants du piano jazz. Toutes les couvertures d'album sont reproduites, il y a de bonnes notices pour expliquer l'intérêt de tel ou tel disque. La riche carrière de Chick Corea est ainsi décortiquée par un spécialiste. Le livre s'adresse vraiment à quelqu'un qui serait amateur, fan même de Chick Corea, car il n'y en a que pour lui, même si au fil des albums on retrouve d'autres pointures, Herbie Hancock, MIles Davis, Gary Peacok...

En réalité, et je dois m'excuser pour ce mauvais jeu de mot, Chick Corea fait un jazz moderne, parfois difficile, mais pas vraiment free. J'ai réécouté des heures de Corea en lisant ce livre.

Celui-ci est impeccable, bien produit, quoique par un petit éditeur. Bravo à lui. Il est agréable à lire, même si c'est plutôt un ouvrage qui se picore plutôt qu'il ne se lirait tout d'une traite.

Si on devait trouver quelques bémols (en musique on a le droit), c'est plus intéressant sur les formations, l'histoire de tel ou tel disque plutôt que pour décortiquer le style Corea. En ce sens cela aurait pu être plus musicologique encore.

Ensuite la couverture quoi qu'issue d'un album de Corea est assez moche disons-le et ne reflète pas le livre lui-même.

Enfin, chacun sa casserole, Keith Jarrett est mégalo, et n'est sans doute pas l'homme le plus sympa du monde (être le plus grand pianiste vivant lui suffit !!), Chick Corea faisait partie de la scientologie et a même fait un disque inspiré par les œuvres littéraires (sic) de Ron Hubbard. L'auteur du livre aurait pu montrer un peu plus d'esprit critique sur le sujet ou disons moins de neutralité polie...

Si un jour on fait le même livre sur Keith Jarrett, il est pour moi !!
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Rencontres du jazz et de la musique contemp..

Cet ouvrage universitaire n'est pas un ouvrage de vulgarisation. Il convient de le préciser car l'erreur empêche de prendre tout plaisir à le lire.

C'est un ouvrage spécialisé, pour spécialistes qui porte une thèse et qui a un but : faire une étude précise, et analytique de l'évolution du jazz contemporain et de la musique contemporaine afin de démontrer leur proximité.

Si le livre est bien écrit et les éléments présentés convaincants, l'on ne peut que déplorer de ne pas être formé pour comprendre la portée de cette enquête et de passer à côté de nombreux éléments probants.

Merci à masse critique j'ai malgré tout beaucoup appris.

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Keith Jarrett

Après le livre sur Chick Corea, autre grand pianiste de jazz, sorti en 2021, Ludovic Florin nous propose un magnifique ouvrage, superbement illustré de photos grand format et d'un graphisme épuré et élégant sur le  pianiste jazz Keith Jarrett. 



Ce portrait de l'artiste en jeu, en recherche perpétuelle est une mine de renseignements sur un des meilleurs pianistes de jazz de ces cinquantes dernières années.



Le parti pris est intéressant : découper la discographie du musicien en périodes (celle avec Charles Loyd, celle avec Miles Davis, le quartet américain, le quartet européen, le trio standard, les solos, le musicien classique, l'interprète de partition, et le Sideman) et dans chacune d'elle, respecter la chronologie de la production discographique. Cela permet d'appréhender, à travers les disques, son travail avec les musiciens de ces périodes.



On comprend ainsi l'esprit, les questionnements, les directions artistiques, les influences philosophiques (Georges Gurdjieff), les vicissitudes de la vie du maître de l'improvisation.  On y cotoie l'artiste, plutôt solitaire, dans ses tournées, chez lui, et les rencontres qui apportent de la matière à son art. 



Le propos érudit de Ludovic Florin, musicologue averti, est pointilleux, précis et nuancé, écrit avec une mesure respectueuse. Ici pas de fanatisme ébahi, mais un point de vue rigoureux, honnête. Celui-ci complète d'ailleurs ses arguments, ses analyses musicales avec ceux du bibliographe français Jean Pierre Jackson, du trompettiste Ian Carr ou autre Alex Duthil (jazz magazine et Open Jazz sur France musique) ou avec le blog du pianiste Ethan Iverson.



C'est donc riche, parfois très technique du point de vue musical.  Il nous montre un Keith Jarrett très fidèle à ses exigences, et aux hommes qui lui ont fait confiance, aussi bien qu'avec ses partenaires de scène Jack Dejohnette ou Charlie Haden, Paul Motian puis Gary Peacock. 



Parfois colérique voire excessif et précieux, totalement engagé physiquement et spirituellement dans sa musique, il n'aurait qu'un contrat moral avec le label ECM de Manfred Eicher, qui le soutient, adhère à son art, en  faisant de lui la tête de proue de son label (bien avant le génial concert solo enregistré à Cologne en 1975 "The Köln Concert")... 



Ce livre est donc fait pour tout fan de jazz, de classique et de Keith Jarrett. Il donne envie de se plonger dans l' extase musicale que provoque l'écoute de ses disques Solos improvisés, de ses interprétations de Bach, Haendel, Mozart ou de ses interprétations des standards jazz.



Pour moi, c'est un plaisir de lecture qui appelle à l'écoute de son œuvre complète et je remercie Masse Critique de Babelio et aux éditions du Layeur pour ce formidable ouvrage !

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Chick Corea

Un pur plaisir de lecture pour tous les grands fans de Chick, ou tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à son travail.



On revient ici sur l'entièreté des albums auxquels il a participé de près ou de loin, avec nombre d'anecdotes, d'analyses, c'est passionnant. Le livre est très joliment Illustré, et surtout richement documenté.



Je suis extrêmement heureux de pouvoir tenir ce livre entre mes mains et de redécouvrir petit à petit l'oeuvre de ce maître du jazz, un de mes artistes préférés, que je regrette encore de ne pas avoir vu en live avant qu'il ne soit décédé...



Merci beaucoup aux éditions du Layeur et à Babélio pour l'envoi de cet ouvrage !
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Keith Jarrett

Très beau livre sur l’œuvre de Keith Jarrett auquel je m’intéresse depuis les années soixante dix après avoir écouté une émission de radio qui m’a passionnée et acheté dans la foulée le fameux « the Köln concert », album solo de jazz et de piano, le plus vendu au monde, paru en 1975.

Autant dire que lorsque j’ai vu ce livre proposé par la « masse critique » de Babelio », j’ai aussitôt postulé et eu la joie de le recevoir comme un cadeau de Noël.



C’est un très grand et beau livre de 385 pages et 130 textes largement illustré par des photos de l’artiste et de toutes les jaquettes de ses très nombreux albums du début de sa carrière en 1961 à l’âge de 16 ans à son dernier concert en 2016.



Keith Jarrett est un musicien Américain, né en 1945, principalement pianiste (il commence le piano à trois ans) mais jouant également de plusieurs autres instruments, compositeur et chef d’orchestre. Difficile de faire un portrait de l’artiste en quelques lignes tant son œuvre est riche et variée basée sur le classique puis évoluant très tôt vers le jazz, l’improvisation, la création et tant le personnage est énigmatique, un véritable ovni de la musique, un pur génie pour lequel « la musique est un refuge hors du monde » et « Music is not something you can use words to describe » .



Le livre est composé de plusieurs parties qui sont écrites principalement dans un ordre chronologique mais qui présentent également l’œuvre de l’artiste par thématiques, de ses débuts avec les différentes formations de jazz qui l’ont accueilli (celle de Miles Davis pour n’en citer qu’une) à ses propres groupes de jazz, puis à sa carrière solo, ses duos, ses compositions écrites, ses interprétations classiques, celles de ses contemporains pour finir par ses interprétations en tant que sideman.



C’est un ouvrage extrêmement complet sur la carrière de Keith Jarrett, difficile à résumer mais très bien conçu par Ludovic Florin qui nous fait réaliser que nous sommes en présence d’un véritable génie musical.



Bien sûr, ce livre est particulièrement destiné aux véritables initiés de la musique et du jazz en particulier. Les textes biographiques et plus spécialement les descriptions des albums sont relativement techniques et demandent une connaissance musicale assez pointue. L’auteur est un musicologue et nous ne pouvons lui en vouloir de s’exprimer comme tel. J’en profite d’ailleurs pour souligner et saluer la somme de travail que représente cet ouvrage extrêmement fouillé ; l’auteur va même jusqu’à signaler des imprécisions dans les morceaux à la minute et la seconde près. C’est un véritable travail d’orfèvre.



Néanmoins, étant néophyte, j’ai quand même beaucoup appris sur Keith Jarrett et la disco-biographie ainsi que les photos des albums m’ont permis, à l’aide d’une plateforme de streaming musical, de lire ce livre en musique et de découvrir toutes les facettes de ce génial artiste.



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Keith Jarrett

C'est d'abord un très bel objet , merci pour l'envoi à l'éditeur (Editions du Layeur) et à Masse critique.

Le format carré est original, le contenu rempli d'illustrations, photos, dessins, pochettes de disques. C'est beau et ne demande qu'à être lu ! Et là on découvre que l'ouvrage est très complet : une biographie de Keith Jarrett, géant du jazz, ses inspirations, ses oeuvres magnifiquement documentées. C'est une encyclopédie de toute l'oeuvre de Jarrett de 1962 à 2016. Il y a un classement par thème (les enregistrements de musique classique aussi), pour chaque enregistrement une chronique documentée qui forme une "disco-biographie" et à la fin un répertoire des oeuvres par date. L'auteur, Ludovic Florin, musicologue, universitaire a précédemment publié un ouvrage du même niveau sur Chick Correa chez le même éditeur (et en prépare un troisième sur Herbie Hancock).

L'ouvrage n'est pas destiné qu'aux musicologues mais à tous les amateurs de jazz ou de musique. Keith Jarrett est évoqué dans quelques romans récents, notamment à travers son concert de Cologne et leurs lecteurs pourront en savoir plus grâce à cet ouvrage. Aussi agréable à lire qu'un bon roman !
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Keith Jarrett

Ludovic Florin retrace dans ce beau livre précis et évocateur le parcours de Keith Jarret, musicien sans pareil, enregistrement après enregistrement.
Lien : https://www.la-croix.com/cul..
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Rencontres du jazz et de la musique contemp..

Assez surprise en recevant cet ouvrage, j'ai été émerveillée par son vocabulaire. J'ai découvert un débat que je ne soupçonnait pas. Avec ce livre on s'interroge sur ce qui définit un genre musical. On se rend compte que des genres fort différents d'apparence se rejoignent dans leur essence. Jazz et musique contemporaine semblent y faire leur coming out. J'ai survolé, avec ce livre un univers qui n'est pas le mien. Je le conseille à tous les amateurs de musique qui ressentent le cloisonnement des genres comme artificiel.
Lien : http://baobabcity.over-blog...
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Rencontres du jazz et de la musique contemp..

Rencontres du jazz et de la musique contemporaine

Collectif sous la direction de Jean-Michel Court et Ludovic Florin





Synopsis :



S’il était jusqu’ici d’usage commun de dissocier la musique dite de jazz de la musique dite contemporaine, cet ouvrage avance dans son introduction que nombre d’œuvres achoppent à ce type de classification.

Ce constat posé, des réflexions esthétiques, ethnologiques et musicologiques sur une nouvelle « catégorie » musicale qui transcenderait les anciennes ont été menées, chacune abordant à sa façon les questions de la rencontre des genres. En effet, il y a déjà plusieurs décennies que sont apparues des musiques qui traversent ces champs pour leur emprunter des modèles, des pratiques, des stratégies compositionnelles et artistiques qui balayent un large spectre de la création musicale de la seconde moitié du XXe siècle à nos jours.

En postulant que musique de « jazz » et « musique contemporaine » ne font qu’une, la perspective formulée en introduction renvoie à la problématique, plus générale, des productions intermédiales : quels sont les éléments fondateurs de ce genre protéiforme et multidimensionnel qu’est la musique d’aujourd’hui ? Comment apprécier les apports des deux mondes, celui des musiques non écrites et celui des musiques élaborées sur support ? Quelles sont les spécificités de la production musicale qui en résulte ?

Cet ouvrage propose des éclairages théoriques, analytiques et historiques sur des interrogations fondamentales de la création actuelle.





Mon avis :



Autre le synopsis que j’avais survoler, mon choix c’est porté sur ce livre lors du concours « masse critiques » grâce à sa thématique dans l’optique de le remettre a mon petit frère, musiciens a ces heures, pour renforcer sa culture du jazz qu’il apprécie fortement. Même si sur le coup l’aspect universitaire de ce livre m’avait échappé.



De plus le livre et également très instructif par certain aspect, et terriblement complexe par d’autre, ce que j’aurai pu prévoir si le caractère universitaire m’avais sauté au yeux ^^

Car cet ouvrage universitaire ne vise pas a la vulgarisation … c’est un livre spécialisé, pour spécialistes qui porte une thèse et qui n’a qu’un but : faire une étude précise, et analytique de l'évolution du jazz contemporain et de la musique contemporaine afin de démontrer leur proximité.

Cette information est importante à préciser car l'erreur que j’ai commise ma empêche de prendre autant de plaisir à le lire que je l’avais imaginer.



Ce livre semble bien écrit, mais la complexité de ses propos, et le fait que l’on ne nous explique pas les clefs pour les comprendre, fait que l’on peu passer à coter de nombre des élément de la thèse et que l’on s’égare lors de la lecture de cet ouvrage.



Cependant des néophytes tel que moi pourrai en apprendre un eu plus et découvrir un univers aussi complexe que fascinants

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