Je tiens tout d’abord à remercier les éditions La Trace : recevoir un livre quand on est lecteur est toujours une joie, mais quand il est en plus accompagné d’un petit mot, même une seule phrase, cela rend le plaisir encore plus grand.
Lors de l’avant-dernière Masse Critique de Babelio, j’ai été intriguée par ce roman, d’une maison d’édition que je ne connaissais pas, d’un auteur que je ne connaissais pas plus, mais qui promettait pourtant une belle aventure. Ni une, ni deux, j’ai postulé pour le recevoir et quelques semaines plus tard, il était dans mon courrier.
Premier plaisir : la couverture sobre et mate rend aussi bien en vrai que sur écran. La mise en page est soignée et donne envie de se plonger dans la lecture. Un répertoire des personnages principaux et un arbre généalogique de la famille héroïne a été judicieusement mis a disposition du lecteur qui s’apprête à lire cette saga familiale. Comme une petite erreur s’est glissée dans le répertoire, je conseille aux lecteurs de cette impression de se fier plutôt à l’arbre généalogique.
Car cela devient rapidement nécessaire. Du moins, j’en ai pour ma part fait usage, car j’ai été un peu perdue à un certain stade du récit sous le nombre de personnages. Je m’attendais à lire un récit d’aventure plutôt qu’une saga familiale et je me suis donc concentrée sur les premiers personnages cantonnant les autres à leur rôle secondaire. J’ai réalisé un peu tard mon erreur et je dois ma compréhension aux annexes du roman!
Non que le roman soit mal écrit, je tiens à le préciser, mais il foisonne de détails, d’événements historiques et d’événements familiaux qui peuvent perdre le lecteur s’il n’est pas attentif. Lyonel de Diégo a pris un soin tout particulier a intégrer l’histoire de la famille Beaudiable à l’Histoire de France. Un travail très riche et bien documenté qui fourmille de détails historiques souvent méconnus du grand public. Néanmoins, le dosage est difficile et entre les deux histoires, le lecteur inattentif a parfois l’impression de crouler sous une avalanche d’informations qu’il a du mal à réorganiser. Un point négatif qui nuit par moment au plaisir de la lecture et que j’ai d’autant plus ressenti, car je lis souvent avant de me coucher, quand mon cerveau n’aspire plus qu’à un repos bien mérité. Un roman à lire plutôt pendant les vacances, donc.
Finalement, j’ai apprécié me replonger dans l’Histoire du XIXe siècle en compagnie des Baudiable, je regrette juste de ne pas avoir trouvé de personnage auquel vraiment m’attacher pour vivre ce récit avec l’enthousiasme qu’il aurait mérité.
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