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Critiques de Magali Le Maitre (15)
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Quelqu'un comme elle



Au début des années 90, MC Solaar fredonnait :

"Je suis la dame de pique qui trèfle ton coeur,

la dame de pique qui trèfle ton coeur,

Corinne."

Ou du moins quelque chose d'approchant.



Sur la magnifique couverture de Quelqu'un comme elle, la dame de pique se retrouve coupée en deux.

La moitié supérieure, avec la petite tâche de sang, désigne Corinne, tuée à l'arme blanche. Un coup de couteau dans le dos et trois en plein coeur.

La moitié inférieure, chiffonnée, représente quant à elle Stéphanie, victime d'un grave accident de la route. Une BMW a en effet manoeuvré pour qu'elle chute d'une falaise.

"Il sursaute à la vue du corps disloqué et écrasé entre le fauteuil et le volant."

Les deux femmes ne se connaissaient pas. La première habitait la région lilloise, la seconde Perpignan. La première était directrice d'école privée, la seconde travaillait dans un centre de rééducation.

Elles représentent pourtant chacune le côté d'une même carte.

La seule chose qui les relie, c'est l'antipathie qu'elles provoquaient de leur vivant. Deux femmes absolument abjectes et manipulatrices, coupables de harcèlement. Stéphanie maltraitait sa fille de deux ans, Corinne mettait plus bas que terre les enseignantes de son établissement.

"D'après eux, cette nana était une plaie !"

Le nombre de personnes ayant pu souhaiter les tuer est donc impressionnant, pour l'une comme pour l'autre. Tout le monde semble ravi de leur disparition !

Et les capitaines de police en charge de ces affaires vont devoir vérifier un grand nombre d'alibis pour connaître l'identité du ou des coupables.



Eux en revanche se connaissent. Le capitaine Laurent Pujadas enquête sur le probable crime ayant eu lieu à Perpignan, et l'une des pistes l'emmènera dans le Nord de la France où travaille son ancien collègue et ami Benoît Demazure, affecté quant à lui au meurtre de la directrice de l'école Notre Dame de la Paix.

"Leur amitié s'était renforcée durant leur cinq premières années en poste, passées en région parisienne."

Ils s'entraideront pour résoudre leurs enquêtes respectives, lesquelles finiront bien sûr par se rejoindre. Mais qu'est ce qui peut bien relier ces deux assassinats commis à deux jours d'intervalle en dehors des personnalités exécrables des victimes ? Je vous laisse le soin de le découvrir par vous même.



Avec ce flic des Pyrénées Orientales projeté dans le département du Nord, dont est originaire l'auteure, on a un petit côté "Bienvenue chez les Ch'ti" présent dans ce polar : choc des cultures, expressions patoises, spécialités culinaires régionales (notamment le potjevleesch flamand ).

"Imagine, une citadine et un montagnard ... une ch'ti et un catalan !"

Mais bon, heureusement le trait n'est pas trop caricatural et on ressent beaucoup de respect quand l'écrivain nous présente sa région.

"Lille est réellement une belle ville et la campagne flamande a beaucoup de charme."



Pour un premier roman, Magali Le Maître s'en sort honorablement. J'ai été pris d'emblée par l'histoire concoctée par ses soins, que j'ai dévorée en à peine plus de vingt-quatre heures. Comme il était question sur la quatrième de couverture de manipulation, je pensais avoir affaire à un thriller psychologique mais ça n'est pas le cas, même s'il évoque le sujet du harcèlement moral. On est bien dans un roman policier classique, avec des interrogatoires de suspects, des recherches de mobile, des vérifications d'alibi pour que puisse, suite à quelques rebondissements, enfin éclater la vérité.



Le roman est également intéressant par les sujets dont il traite. Il m'a appris la différence entre les romanichels, les gitans et les manouches alors que j'ignorais ces subtilités distinguant ces gens du voyage.

Il parle aussi des violences faîtes aux enfants, du rôle des enseignants lorsqu'ils découvrent qu'un de leurs élèves est probablement victime de maltraitance.

Plusieurs familles recomposées sont également présentes au sein de Quelqu'un comme elle, en particulier celle du mari de Stéphanie ( la première victime ) qui devait affronter la jalousie de sa femme à chacune de ses conversations avec sa première épouse, qui concernaient pourtant leur fils. Ou celle du policier lillois qui souffre de ne plus pouvoir voir ses enfants, ni même leur parler, suite à une séparation particulièrement difficile. Comment composer avec l'éloignement géographique et les basses vengeances ? Pourquoi les enfants ont-ils à souffrir des mésententes qui règnent souvent dans ces familles qui se déchirent ?



En revanche, le roman de Magali Le Maître souffre à mon sens de quelques imperfections. Malgré une construction en trois parties bien pensée, la trame est assez linéaire : Interrogatoire, alibi prouvé, autre interrogatoire, autre alibi et ainsi de suite...

Une fois tous les éléments en possession du lecteur, la solution de l'énigme n'a plus rien d'un mystère et quand elle est révélée l'effet de surprise tombe un peu à plat ( même si une fois la question du "Qui ?" résolue, il reste celle du "Comment ?" ).

Les personnages sont un peu trop nombreux à mon goût pour tous se les rappeler, et pas toujours suffisamment différenciés pour les identifier systématiquement avec aisance.

Quant au style, s'il est fluide, j'ai trouvé que les dialogues manquaient parfois de naturel et que les tentatives d'humour tombaient souvent à plat.



Pas totalement convaincu donc par ce premier essai dans lequel de bonnes idées côtoient de petites maladresses, je demeure cependant ravi de pouvoir retrouver les deux capitaines dans leur seconde enquête, Le bal de ses nuits, qui attise quand même fortement ma curiosité !





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Le bal de ses nuits



Magali Le Maître est une femme tout à fait charmante, que j'ai eu le plaisir de rencontrer au récent salon du polar de Dainville. Très souriante et accessible, nous avons bien sûr évoqué son second roman, mais aussi le devenir de sa maison d'édition, Fleur Sauvage, récemment sauvée par le plan Ulule.



Avec un titre comme Le bal de ses nuits, et ayant eu droit à cette intrigante dédicace,

"Vous dansiez ?

Et bien mourez maintenant !

Bonne valse macabre."

je m'attendais à un livre proche de "On achève bien les chevaux", le chef d'œuvre d'Horace Mc Coy. Mais non, rien à voir avec un marathon dansant, la valse dont il est ici question est bien différente.



Un petit mot également sur l'illustration de Bertrand Binois, tout aussi réussie que la précédente ( Quelqu'un comme elle ) et qui a d'ailleurs obtenu le prix de la plus belle couverture de polar 2017 au festival du roman policier d'Osny qui a eu lieu le 20 janvier dernier.

Cette main aux quatre doigts arrachés fait à mon avis référence à l'expression "Etre unis comme les cinq doigts de la main".

Sauf que le groupe d'amis dont il va être ici question, cinq femmes et cinq hommes qui se sont rencontrés sur le site internet S.O.S. ( Si On Sortait ), va avoir tendance à éclater.

Voire à mourir, comme l'indique le doigt cloué.



A la demande de son éditeur, Magali Le Maître a donc repris les deux principaux enquêteurs de son premier roman.

L'histoire se déroule cette fois quasiment exclusivement dans le Nord de la France ( Lille, Marquette, Marcq-en-Baroeul ... ) et le capitaine Benoît Demazure sera cette fois davantage témoin qu'investigateur.

En effet, il fréquente depuis quelques mois Magdalena, l'une des dix amies du groupe SOS, auquel appartient tant la première victime que le probable meurtrier, ce qui l'exclue des investigations.

Quant à son ami Laurent Pujadas, le policier catalan, il viendra tardivement épauler son ami et essayer de résoudre l'énigme avec lui.

"Quitte à être envahi de nordistes, autant que je monte à Lille et que je me rende utile ! Je trouve les 59 nettement plus sympathiques lorsqu'ils sirotent une bière sur la Grand'Place plutôt que sur mes plages !"

L'enquête policière en elle-même n'a de toute façon qu'un maigre rôle à jouer puisque cette fois, nous sommes sans ambiguïté dans un thriller psychologique. Le roman s'intéresse davantage au vécu et aux ressentis de chacun, aux secrets de cette bande d'amis qui ne tarderont pas à se rendre compte à quel point ce qui les lie est superficiel, que participer aux mêmes soirées costumées ne contribue pas à nouer des liens profonds.

"Ces consommateurs de loisirs ne se fréquentaient que pour oublier ensemble leur triste quotidien de trentenaires ratés."

A croire que les petits meurtres entre amis ne favorisent pas toujours la bonne entente au sein d'un groupe.



Roman en deux parties, la première s'intitule "L'inaccessible" et évoque les liens qui rapprochent ou opposent les dix amis, jusqu'à ce que le premier de ces dix petits nègres ( l'hommage à Agatha Christie est clairement énoncé ) tombe, puis un second.

Parmi eux, le lecteur sait qu'il y a un intrus. Quelqu'un qui a rejoint le groupe de façon totalement intéressée. Qui est fasciné par une femme qu'il a reconnue à la télévision, apparemment un amour d'adolescent obsessionnel et à sens unique.

Mais qui est-il ? Quel est le lien avec les assassinats ? Et quelle est cette femme qui provoque chez lui une telle psychose ?

"Depuis un bon quart d'heure, il fixait son ange, irradiant de son aura naturel au milieu des autres nanas, toutes plus insipides les unes que les autres."

Au terme de cette première partie très rapide, la majorité de ces questions aura été résolue.

Mais Magali Le Maître nous gratifie alors du second effet kiss cool, et dans la seconde partie, "L'insoutenable", toute l'histoire est reprise de zéro sous un angle nouveau.

Et force m'est d'avouer que cette fois-ci, elle m'a bien eu !



Les retournements de situation sont difficiles à anticiper, et cette fois Magali Le Maître a su œuvrer pour bien manipuler son lecteur.

La manipulation est d'ailleurs l'un des maîtres-mots du roman, le tout étant de savoir qui joue avec qui.

Avec des thèmes comme la famille, la jalousie, la vengeance, la passion obsessionnelle, l'auteure a réussi à tenir son lecteur en haleine tout au long des 190 pages que compte le thriller. Et si son but est principalement de divertir, difficile de ne pas songer à la signification exacte de l'amitié lorsqu'on voit ce petit groupe se disloquer, s'épier et se menacer avec un certain plaisir coupable.



Le principal défaut que j'ai trouvé à ce page-turner, c'est à nouveau son trop grand nombre de personnages. Il faut très rapidement se familiariser avec les dix amis et leurs neuf enfants, sans compter que la majorité d'entre eux se fait appeler différemment. Kim par exemple est en réalité Catherine Lauzier. Magdalena se fait aussi bien appeler Madeleine ou Lena. Au début de l'histoire il est extrèmement difficile de retenir qui est qui, et donc de se souvenir quels liens partagent les personnages. Certains sont en couple ou l'ont été, d'autres se méprisent, et le lecteur peut avoir l'impression d'être submergé puisqu'il ignore quels détails auront une importance par la suite.

Heureusement, cette impression s'estompe rapidement, le temps de se familiariser avec les protagonistes les plus importants.



Comme dans son précédent roman les références littéraires, cinématographiques et surtout musicales ( Daho, Rolling Stones, Muse, Stromae ... ) abondent, qu'elles soient ou non contemporaines.



Ce n'est ni le roman du siècle ni même le thriller de l'année ( mais c'est quand même LA couverture des polars 2017 ), mais c'est un petit roman bien fichu qui devrait faire passer un bon moment à tous les amateurs du genre, idéal pour quelques heures de détente bien méritées.



Quant à moi, je répondrai présent quand sortira le prochain Magali Le Maître, d'autant plus qu'elle semble se bonifier avec le temps.

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Quelqu'un comme elle

Chronique de Flingueuse : Le “ressenti” de Jean-Paul pour Collectif Polar

Encore une petite perle pour les éditions Fleur Sauvage…

Un lien entre deux meurtres de femmes, perpétrés l’un près de Perpignan l’autre à Lille, est réalisé par le hasard de l’amitié entre les capitaines Laurent Pujadas et Benoît Demazure, chargés des enquêtes. Pourtant les preuves sont difficiles à établir.

Ce très bon roman premier roman résonne comme un moustique qui tourne autour de la tête. Impossible de s’en débarrasser !

J’avais l’impression d’être au cœur de l’enquête.

Ecriture fluide, personnages charismatiques, sympathiques (mais pas tous…) et un vrai suspens, à un point où j’ai peiné avec nos héros à dénouer le vrai du faut jusqu’à l’avant dernière page, et là tout s’éclaire !

Bravo Magali !

Où comment promener un lecteur jusqu’au bout de son récit.

Un sujet grave “le harcèlement”, traité avec doigté et délicatesse, j’ai compati bien sûr, mais ce n’est pas le plus important du récit. Le développement psychologique est admirable de finesse. Pièces par pièces Magali construit une trame telle une toile d’araignée où le moustique n’a pas été pris et s’est envolé…

J’ai passé un très bon moment et recommande vivement !


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Le bal de ses nuits

Moins de 200 pages et un beau coup de coeur pour ce roman. J'ai été assez surprise d'être prise aussi vite des les griffes de Magali Le Maître. Il n'y a pas de trop, elle va droit au but sans tourner autour du pot. Elle nous mène petit à petit dans cette bande d'amis via ce site de rencontres pour personnes "isolées", on apprend à les connaître et en même temps un nuage se profile au fur et à mesure, puis voilà le premier meurtre arrive et là, on se pose nombre de questions, qui, pourquoi ?



Je me suis surprise à monter plusieurs scénario avec tous les personnages, puis au fur et à mesure chaque scénario tombe à l'eau....

Petit à petit, nous découvrons qui sont vraiment ces "amis", qui connaît vraiment qui ? Puis d'un seul coup, je me suis prise une baffe, car je n'ai pas vu venir le qui, du pourquoi, du comment...

C'est difficile de parler de ce roman, car il est court et le spoile est vraiment très facile. Lisez-le !



Un roman que je conseille vivement, car il est court et surprenant. Le nombre de pages ne fait pas la qualité et les Editions Fleur Sauvage, le démontre une nouvelle fois.
Lien : http://les-mots-de-gaiange.o..
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Quelqu'un comme elle

Quand je découvre un auteur que je ne connais pas j'ai souvent la frousse de me planter et d'être déçue.

Mais il y a aussi des surprises, de belles surprises comme celle-là.

Sans oublier la maison d'édition qui peut être un gage de qualité, avec Fleur Sauvage je ne me suis jamais trompée, je n'ai jamais eu à rendre un avis mitigé ou négatif, c'est dire.



Ce qu'il y a de plaisant dans "Quelqu'un comme elle", c'est qu'il est écrit par une femme.

Pardonnez-moi messieurs mais mon côté girlpower jubile à mort, les femmes sont aussi tellement douées elles peuvent aller chercher des choses insoupçonnables au fond d'elle.

Ça se vérifie avec des romans vraiment bons comme c'est le cas ici.



Stéphanie est mariée, a trois enfants et il semblerait qu'elle ait quelques problèmes psychologiques.

Devenue de plus en plus agressive voire violente avec la benjamine de la famille et lorsque son mari la surprend une ceinture à la main en plein apprentissage du respect, il en vient à souhaiter sa disparition.

Il n'est visiblement pas le seul, son frère veut l'argent de l'héritage parental et vite.

Un soir la voiture de Stéphanie est projetée au bas d'une falaise.

L'enquête va forcément être compliquée à remonter, il n'y aura pas grand monde pour la pleurer.

Corinne elle, est la directrice d'une école primaire catholique, prenant son travail trop à coeur elle pourrit la vie des gens et se retrouve un soir poignardée sur le parking de l'école.



Deux vies écourtées, deux femmes gênantes et traînant de lourdes casseroles derrière elles.

La nature humaine est parfois complexe et certaines personnes se débarrassent plus facilement des encombrants que d'autres...





Dans cette histoire on retrouve vous, moi, les autres, soit des familles, recomposées pour certaines avec les "pièces rapportées", des demi-liens de sang...

C'est le quotidien de milliers de personne et pourtant cela peut facilement créer plus de tensions et de complications donc bien plus de suspects.

Les deux enquêtes sont intéressantes et bien longtemps le lecteur s’interroge mais se laisse guider.



Je trouve que Magali Le Maître présente un ouvrage noir, ça on connait et on aime mais elle le présente sous une tournure différente de bien des lectures.

On sent bien qu'elle y glisse sa patte, qu'elle a sa propre signature littéraire et c'est pour moi une réussite.

Disons-le clairement son écriture est belle.

J'ai beaucoup aimé la fin qui est assez inattendue, c'est bien trouvé et original.

Un premier essai plus que concluant qui en appelle un deuxième.



Vengeance, fatigue, ras le bol, goutte d'eau, pétage de plomb pourraient bien être les termes qui bordent ces drames ou pas.

Attention vous pourriez bien vous reconnaître dans certains...




Lien : http://leshootdeloley.blogsp..
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Quelqu'un comme elle

"Quelqu'un comme elle" de Magali Le Maître est un polar assez classique dans sa narration avec une touche d'originalité. Les chapitres courts se lisent bien, les personnages sont intéressants et certains sympathiques. L'histoire est bien construite et se lit sans ennui.

A emporter sur la plage, c'est la saison.
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Le bal de ses nuits

J'ai choisi ce roman pour son résumé et j'ai bien fait, car la lecture à était addictive. Dés les premières pages. Et en plus cela ce passe dans la ville de Lille tant nordiste j'ai beaucoup apprécié.L'histoire est originale est tous les protagonistes ont un point commun le site S.O.S (si on sortait) nous faisons la connaissance de Magdalena et de son fils Pablo de retour d'Espagne après 7 ans. Grace à ce site, elle sait fait des copines : Kim, Véronique, Iris et Suzanne et cinq copains : Greg, Chris, Bertrand, Carlo et Youenn. Mais depuis 3 ans la belle à un amoureux en la personne de Benoit policier. Et dans tout ce petit monde, il y a bien évidemment un psychopathe avec son obsession de posséder sa victime. Je ne vous en dirais pas plus de peur de spoiler, car ce roman de fait que 189 pages et je ne voudrais pas non plus vous gâcher votre plaisir.En bref , un roman, j'ai vraiment passé un très bon moment et j'ai étais bluffait pas la fin! Je vous le recommande pour passer une après-midi lecture ou un dimanche cocooning ! lol !
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Le bal de ses nuits

"Tel est de mon amour l'aveuglement funeste." Andromaque - Jean Racine



Mon avis :



S. O. S signifie dans cette histoire l'acronyme de "Si On Sortait", un site pour tous. Parents, enfants, célibataires et âmes esseulées se retrouvent autour de différentes sorties. Au fur et à mesure, des amitiés se nouent et un groupe se forme. Cinq femmes et cinq hommes et une ribambelle d'enfants se retrouvent les week-ends. Mais les relations basées essentiellement sur l'amusement semblent très précaires quand le vernis se craquelle et que les meurtres s'enchaînent. Connaît-on vraiment la personne avec qui l'on partage un verre, qui est le tueur parmi eux ? Mais a t'on vraiment le bon script ?



Magali Le Maître nous propose différents personnages et ainsi divers scenarii se profilent au moment du premier assassinat. Une sorte de "Petits meurtres entre amis" avec une intrigue dont la toile inextricable nous emprisonne et rend la lecture très addictive. L'on souhaite comprendre, démêler les fils mais le machiavélisme de l'auteur nous rend la tâche ardue, pour notre plus grand bonheur.



La psychologie est brillamment usitée et l'on se torture l'esprit avec délectation. On lit avec avidité afin de connaître la vérité. On s'attache rapidement à plusieurs personnages, on les soupçonne mais on espère se tromper, d'autres semblent tellement suspects que cela en devient trop évident... tels des Sherlock Holmes en puissance on mène l'enquête mais on manque cruellement d'un Watson à nos côtés pour nous mettre sur la voie.



Des ornières sur la route, certaines réelles quand d'autres ne sont qu'illusions. Une noirceur et un imbroglio constants. Autant d'éléments qui donnent à ce récit un parfum délicieux de manipulation dont on a conscience mais dont on en est la victime volontaire. L'un des personnages semble être déjà présent dans le précédent livre de l'auteur (Quelqu'un comme elle) et après lecture du Bal de ses nuits, on a bien envie de s'y plonger à corps perdu.



Défi Lecture 2017, catégorie 39 : un thriller psychologique.
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Le bal de ses nuits

Si j'avais apprécié le premier roman de Magali Le Maître, je peux vous dire ce dernier est encore meilleur, vous êtes en train de vous dire que c'est logique et bien non ce n'est pas une évidence.

La fluidité est bien agréable mais il y a un petit plus qui fait la différence.



Magdalena est inscrite sur le site SOS, Si On Sortait, ce dernier permet de réunir des personnes autour d'intérêts communs.

On s'en doute, les rencontres sont fréquentes et s'est créé des couples et belle bande de potes.

Jusqu'au jour où l'une d'entre eux est retrouvée la gorge tranchée à la suite d'une de leurs soirées...



J'ai été victime d'addiction littéraire, si si vous savez de quoi je parle, quand vous ne pouvez plus lâcher votre livre et qu'il se lit presque d'une traite.

Je sais qu'on parle le même langage entre passionné.

L'auteure a réussi à créer une bande de personnages captivante tant par leurs vies, leurs petites expériences heureuses ou malheureuses.



Le tueur est forcément l'un d'entre eux et donc parfaitement intégré à ce petit groupe, les suspicions ont de quoi rendre fou.

Le regard posé sur chacun n'est plus le même et la peur est bien présente, d'ailleurs les meurtres s'accélèrent.

Le dénouement est finalement simple mais efficace, à moins que ..., j'ai eu comme un doute...

En un mot addictif!




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USA Dream

USA DREAM, titre intéressant pour des nouvelles qui ne font pas vraiment l'éloge des États-Unis.



Loin de là !



Et c'est donc assez contradictoire dans le sens où ce recueil est destiné à soutenir le rêve américain de lycéens.



En est-il fini du temps de l'"American Way of Life" ou alors les auteurs font-ils part d'ingratitude envers une nation qui, encore aujourd'hui, n'a de cesse de les influencer ?



Non, je pense qu'il y a un juste milieu pour tout. Gardons l'esprit critique.



Et je ne pense pas au fond que les auteurs font preuve d'ingratitude. Au contraire, au travers leurs nouvelles, on sent bien quel l'Amérique reste pour la plupart d'entre eux un fantasme.



Un rêve inaccessible... Inaccessible à tel point qu'il me semble qu'une histoire n'a même aucun rapport avec les States.



C'est dur de toucher au but parfois.



Donc on serait plus dans la frustration ?



Bref...



Nous sommes donc en présence ici d'histoires bien sympathiques malgré tout.



Un recueil éclectique aux genres différents qui m'a beaucoup amusé.



Des auteurs pour la plupart méconnus qui ne gagnent qu'à être connus.



Le tout pour la bonne cause.



Alors... Let's go !
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Quelqu'un comme elle

Pour moi il est difficile de parler de cette lecture car mon avis est très mitigé. Déjà il s'agit pour moi plus d'un polar que d'un thriller.



Ce que j'ai aimé :

J'ai adoré la première partie, soit la première enquête, les investigations, les suppositions et je me suis laisser entraîner dans les recherches du flic (personnage auquel je me suis beaucoup attaché). Wahou ! Les pistes explorées étaient très intéressantes et j'avais hâte de connaître le dénouement ! Ma curiosité a été piqué au vif !



La deuxième enquête est également très intéressante et le flic chargé de retrouver l'assassin a également une personnalité attachante. On est comme dans l'autre enquête dans l'investigation, recherche d'indices, on cuisine les témoins, on essaie de trouver un mobile... Bref, une enquête policière !



J'ai aimé l'histoire des deux flics, leur relation. Ça donne également du rythme à la lecture.



La finalité de l'enquête, et donc le ton donné à la fin du récit est sympa, j'ai aimé la démarche de l'auteur bien que les pistes abordées tout au long du livre m'auraient plus comme mobiles !



Ce que j'ai moins aimé :

J'ai trouvé qu'il y avait vraiment un manque d'explications à la fin. On connaît le dénouement, on sait enfin quoi et comment, mais on n'en connaît pas le sens profond. On le suppose forcément, mais il n'y a pas ce petit truc en plus, l'échange verbal entre les personnages qui donnerait encore plus de sens à la lecture et surtout sur sa profondeur psychologique. Même si tout au long du récit on en apprend beaucoup sur la psychologie des personnages, j'aurais aimé lire un échange.



Pour conclure :

J'ai vraiment aimé les chemins que prenaient les enquêtes, la preuve, j'ai dévoré le livre, j'ai trouvé le style très addictif, j'ai été tenu en haleine du début à la fin ! Mais la fin manque cruellement d'explications ou du moins aurait mérité d'être un peu plus développé dans le flash-back, c'est vraiment dommage.
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Quelqu'un comme elle

J'ai rencontré l'auteure lors du salon du polar à Templemars récemment et on a eu un sacré fou rire ensemble; alors j'ai eu envie de lire son premier polar.

Avant d' écrire mon ressenti, je tiens tout d'abord à remercier David Lecomte.



" Quelqu' un comme elle" est un roman finement bien cousu. Même si dès le début je pensais savoir qui est le coupable, Magali Le Maître a su me balader vers de fausses pistes; l'auteure réussit à me faire douter à chaque instant.



Les thèmes développés sont la manipulation et la perversité voire aussi une certaine vengeance.



Deux femmes sont retrouvées mortes.



Stéphanie Casadeus travaille dans un centre de rééducation à Perpignan. Sa voiture a été projetée d'une falaise. Sa mort ne semble pas affecter son mari, Raphaël, étant donné qu'il est le souffre douleur de sa propre femme Stéphanie. Il s'avère surtout qu'un geste de son épouse sur sa fille ait été de trop...





" Nichée dans son anse, Collioure brille de ses lumières habituelles, auxquelles s'ajoutent les décorations de Noël. Je n'aurais pu offrir à Stéphanie de vision plus féerique pour écourter sa triste vie. "







Est-ce un accident ou un acte prémédité?



Ce n'est qu'une partie de l'histoire, Magali Le Maître nous expose une autre affaire dans le Nord de la France, près de Lille.

Corinne Alvarez s'occupe d'une école à Marcq-en-Baroeul où elle est retrouvée poignardée dans son parking.



Comment ses deux affaires vont se joindre?





Les commissaires Benoît Demazure et Laurent Pujadas vont devoir résoudre et en comprendre un peu plus sur la vie des victimes.





Magali Le Maître pour un premier roman a su m'emporter et me mettre à bien des égards dans l'embarras. Les enquêtes semblent complexes pour les deux commissaires.



L'intrigue est décrite de façon simple sans fioriture; tout est habilement orchestré.



A travers sa plume diabolique et noire, et par les thèmes décrits, je n'ai pu rester indifférente. Certains mots ont su me bouleverser, me toucher.



" Souvent, la victime retournait la violence subie contre elle-même. Mais il arrivait que, par instinct de conservation, elle la retourne contre son agresseur. "





" Quelqu’un comme elle " est un roman qui se lit très vite, lu quasiment en une journée. L'histoire est prenante et efficace.



Magali Le Maître a fait le choix de décrire deux enquêtes avec deux meurtres et sans se perdre dans des descriptions lourdes, l'auteure parvient à réunir ces histoires de façon originale! C'est ce qui m'a particulièrement plu.



L'auteure offre un roman convaincant et juste comme je les aime. J' espère suivre de nouvelles enquêtes des deux commissaires.
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Le bal de ses nuits

ce thriller psychologique constitue mon troisième coup de cœur de cette année (après Snjor et Marina Bellezza). Une lecture hautement addictive. J’avais un peu peur en découvrant la page de couverture que ce livre soit gore, avec des détails scabreux, mais pas du tout !



L’auteure, d’origine française, nous propose un court roman (189 pages) se lisant le temps d’une soirée.

Il s’agit de son deuxième livre, le premier s’intitulant « Quelqu’un comme elle« . Il est également disponible au catalogue des éditions Fleur Sauvage. Vu mon engouement pour « Le bal de ses nuits », je lirai à l’occasion ce premier titre.



Depuis deux ans, Magdalena est membre d’un groupe de sortie, le site S.O.S. (Si On Sortait) favorisant la construction et l’entretien d’une vie sociale. Elle est de retour à Lille avec son fils Pablo, après sept ans en Espagne. Elle a intégré un groupe avec quatre autres nouvelles amies: Suzanne, Véronique, Iris et Kim. Ces copines de sorties sont rejointes par cinq hommes: Greg, Chris, Bertrand, Carlo et Youenn. On les appelle la Meute.



A côté de cela, la jeune femme de 35 ans sort depuis trois mois avec Benoît, un capitaine de police, rencontré dans une boîte de nuit. A savoir que Benoît était déjà présent dans le premier roman de Magali Le Maître.



Benoît emménage dans une maison spacieuse à la campagne. Pour marquer le coup, il décide d’organiser une fête, pendaison de crémaillère, qui constituera également l’occasion idéale pour rencontrer tous les amis de Magdalena.



Dans ce livre, les chapitres alternent entre les différents protagonistes, dont un individu quelque peu dérangé fréquentant quotidiennement le groupe d’amis. Il est obsédé par une des femmes du groupe. Le fait de savoir qu’il y a un déséquilibré fait que le lecteur cherche tous les indices possibles afin de découvrir son identité. On a même l’impression qu’ils peuvent tous être le suspect, à en devenir parano !



Benoît trouve que sa nouvelle compagne entretient des relations futiles avec ses amis et qu’ils sont tous forts immatures, ne pensant qu’à s’amuser. Certains des hommes de la communauté sont un peu spéciaux, et ont un comportement frisant le harcèlement.



Le policier est aussi perturbé de savoir si peu de choses sur les morts tragiques et successives des parents de Magdalena et du père de Pablo.



La vie de nos protagonistes basculent lorsque Kim organise une soirée chez elle pour son anniversaire. A la toute fin de la soirée, un des invités revient, prétextant l’oubli de son portefeuille. Alors que Kim se penche pour regarder après, elle est égorgée. L’enquête est prise en charge par les collègues de Benoît.



Qui est coupable? Pour quels motifs?



J’ai adoré le personnage de Benoît, un policier droit avec de belles valeurs. Malgré que leur relation soit récente, il est très protecteur et s’implique totalement dans la vie de Magdalena.



Ce livre est un véritable page-turner ! Attendez-vous à un scénario bluffant…
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Le bal de ses nuits

Un groupe de personnes lient connaissance via Internet : leur point commun : divorcé et solitaire. Les sorties s'enchainent dans la bonne humeur et une amitié se noue entre eux. Mais l'une des femmes est retrouvée assassinée, puis une autre. Le doute s'installe, et si le tueur faisait partie du groupe ?



Un polar, qui se passe dans le Nord, mené tambour battant, le lecteur hésite, pense trouver le coupable et puis non les soupçons changent. L'assassin nous manipule, et l'auteur nous emporte facilement dans son univers.


Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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Le bal de ses nuits

Simplement génial. J'ai ADORÉ... Du suspens jusqu'au bout
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