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Citation de Cesatoli


La jeune femme était désormais sous une
brume fine, à la recherche d'un jeune homme intelligent. Elle attrapa la page sur laquelle elle avait pris des notes pour relire la description quand une rafale de vent la surprit et fit voler le bout de papier.
— Bordel de merde, lâcha-t-elle en courant derrière ses notes.
La page virevolta en l'air avant de retomber au sol quelques mètres plus loin. Une chaussure de ville marron soigneusement cirée vint soudain se poser dessus pour la bloquer au sol. La jeune femme se précipita pour ramasser le bout de papier.
- Je vous remercie, dit-elle.
- Vous êtes Ana, je suppose ?
Elle releva la tête et vit un jeune homme charmant aux yeux noisette. Il lui tendit son parapluie.
-Je crois que vous en aurez plus besoin
que moi.
- Vous êtes Adrian ?
- C'est moi-même.
- Comment m'avez-vous trouvée ?
Il glissa la main dans la poche de sa veste et attrapa un papier sur lequel il avait pris des notes.
- Leonard m'a dit : c'est une jeune femme d'une trentaine d'années. La première chose qui te frappera, c'est qu'elle est extrêmement belle. Ses cheveux noirs lui tombent avec élégance sur ses fines épaules et ses yeux sont d'un vert qui n'existe pas. Sa bouche est en forme de cour mais lâche plus de jurons qu'un marin enivré. Elle est très maladroite, mais bien plus maline qu'elle en a l'air.
-Je vois, dit-elle. Et qu'est-ce qui m'a
trahie ? Ma beauté ou mon air maligne ?
— Les jurons, indéniablement.
La jeune femme éclata de rire et Adrian sentit ses joues rougir. Elle lui tendit la main qu'il serra.
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