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Citation de collectifpolar


Une chape de plomb paralysa brusquement les membres de Clark. La cage de verre où il se trouvait devint une prison ; il pensa que c’était vraiment trop bête. Un vent de révolte souffla en lui, ses doigts glissèrent dans la poche de son manteau, étreignirent la crosse de l’automatique.
Fuir !
Au moment où Clark allait tirer, le flic lui sourit.
Clark n’en crut pas ses yeux, demeura interdit. Puis il contraignit sa main à avancer vers la fermeture de la porte. Il ne pouvait rester plus longtemps dans cette attitude, à dévisager le flic, sans que celui-ci se doutât de quelque chose.
Les doigts crispés que le loquet, Clark ouvrit la porte. La pluie s’infiltra dans la cabine, lui mouilla le visage. Le flic souriait toujours. Il avait une bonne tête d’Irlandais, de grandes dents jaunies par le tabac. Sa main gantée de cuir désigna l’appareil téléphonique.
- On vient de tomber en panne et la radio cafouille, expliqua-t-il d’une voix traînante. Faut que j’appelle le central…
Clark passa devant lui, s’efforça de grimacer un sourire. Il pensa que c’était une chance qu’il n’ait jamais rencontré le policier auparavant.
- C’est à cause de cette saloperie de flotte, grogna le flic. Chaque fois qu’il pleut, notre bagnole nous laisse tomber. Je me demande quand ils vont se décider à la flanquer à la ferraille !
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