Elle dansait et tournait et sa robe virevoltait. Dans ses mains se posaient les étoiles factices, qui cherchaient à briller davantage grâce au mouvement de la danse, du ciel, de la petite Johanne.
Il n’y avait personne pour contempler ce spectacle. La petite Johanne chantait de plus en plus fort, et toujours plus d’étoiles venaient se coller à elle. Le ciel qui tourbillonnait s’étourdissait et les pierres sur le sol se polissaient; tout y allait rondement, même que les mousses et les brindilles paraissaient vouloir s’illuminer.