Spirale du mal de Marc Fouquet, présentation
Gaxuxa est mairesse, elle est élue au conseil départemental. Elle est basque. Elle reçoit deux courriers, un pour elle et un pour son compagnon du Ministère de l’Intérieur. Elle est convoquée pour des faits de corruption.
Elle se présente à la présidence de la République.
Avis Spirale du mal de Marc Fouquet
De la politique, des industries, de l’amour, du terrorisme, ce roman traite de plusieurs sujets qui seront plus ou moins liés. Nous sommes au Pays Basque avec Gaxuxa, figure locale qui a repris, avec succès, l’entreprise familiale, qui a été élue maire et au conseil départemental. Elle reçoit une convocation pour faits de corruption. Elle est très amie avec le Président de la République, qui la confirme dans son rôle de candidate à la présidence de la République. Mais pour cela, elle devra faire ses armes au niveau international et intégrer le gouvernement.
Mais qui en veut à Gaxuxa ? Outre l’enquête pour faits de corruption qui sera vite annulée, sa meilleure amie meurt, assassinée. La fille de cette dernière est enlevée. Mistral devra enquêter sur tous ces points, clore les enquêtes, avant de quitter la police pour un autre service de l’Etat. Candidate à l’élection présidentielle, un éminent journaliste doit faire son portrait pour un numéro entier qui lui sera consacré dans un grand journal.
L’enquête prendra des ramifications intérieures, extérieures, au plus haut sommet de l’Etat, car tous les agents qui travaillent mettront à jour des actes terroristes car les assassinats, les morts se succèdent. On voit dans ce roman des services qui travaillent en commun, qui ne se tirent pas dans les pattes – est-ce bien réel ?.
Un roman aux multiples rebondissements jusqu’à la fin. Pour cela, la lecture est assez agréable. Les sujets sont profondément maîtrisés, que ce soit au niveau politique et terrorisme, avec ces personnes, qui se sentent rejetées par la société, et qui trouvent avec l’islam radical, un projet de vie, alors que c’est du simple endoctrinement.
Comme dans tout ce qui touche la politique ou les affaires, le pouvoir des réseaux sociaux, des médias, est immense. La présomption d’innocence n’existe pas. Une carrière, une réputation peuvent être vite descendues.
Les personnages de ce roman auraient pu trouver grâce à mes yeux, mais cela n’a pas été le cas. Pourtant, Gaxuxa est une personnalité forte, franche, vive, honnête et qui accepte son passé. Elle arrive à rallier tout le monde à sa cause par cette honnêteté et un grand pouvoir de séduction. Elle reste forte malgré les évènements. Mais dans la course à la présidence, elle ne devra pas aborder certains sujets. C’est ça la politique.
Le style est trop guindé, trop ampoulé. Par conséquent, l’auteur n’est pas proche de son lecteur. Il garde une distance qui ne m’intéresse pas et qui éloigne les personnages du lecteur. Pourtant, quelle que soit ma lecture, notamment les policiers, les polars, cela ne me dérange pas d’apprendre, cela fait partie du rituel, de l’envie de lire des histoires, tirées de faits réels ou pas. Ce n’est pas que j’ai besoin d’être au même niveau que l’auteur, loin de là, car je n’ai aucun talent d’écriture. Mais un auteur qui est publié doit faire en sorte d’attirer le plus grand nombre. Ce n’est peut-être pas ma modeste personne qui va changer quoi que ce soit aux autres critiques de ce roman, mais je tiens à donner mon sentiment. Je dois, tout de même, indiquer que le final est à couper le souffle et que je ne m’attendais pas à cette fin.
Je remercie Babelio pour cette Masse Critique.
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