Je suis tombé par hasard sur cette bande dessinée et j’ai été attiré par ce Space Opera un peu rétro.
Mais j’ai vite déchanté avec ce récit lent, nébuleux, lent (je l’ai déjà dit ?) et aux personnages sans une once de caractère. À commencer par le personnage principal, Dar Shak, qui a le charisme et l’énergie de Derrick ; autant vous dire que l’enquête est mené tambour battant !
Bref, je n’ai pas accroché du tout, d’autant que les dessins sont sombres et manquent de détails. J’ai rarement vu un dessin avec des personnes aussi simples (et on ne voit quasiment jamais leur visage) sur un fond si simpliste (la plupart du temps un fond uni) et des pages avec si peu de vignettes (et une marge immense entre chaque case) ; bref, le dessinateur ne sait pas foulé.
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Composé de « La Coupole de Thaggara » et de « La main des Dieux », ce dyptique de science-fiction aurait pu trouver sa place dans un numéro de Metal Hurlant. Les deux histoires ne sont as bien originales mais il se dégage de cette BD de SF et de son univers un charme typique des années 80. Si Marco Patrito ne brille pas en tant que scénariste, ses dessins sont eux de toute beauté et constituent l'intérêt principal de cet ouvrage dessiné.
L'ensemble est fort sympathique et dépaysant. Un bon « space planet » à l'univers pas assez étoffé mais qui contient néanmoins quelques bonnes idées.
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Bd italienne sortie chez Glénat en 1986 et 1988, Dar Shak est un dyptique de science-fiction au scénario assez simple et pas hyper intéressant, la faute au dyptique justement. Il aurait fallu quelques tomes de plus pour présenter cet univers et en développer l'intrigue. Un univers très riche pourtant, on sent bien que l'auteur a sérieusement planché dessus, dommage.
Il y a tout de même quelques bonnes idées mais peu exploitées.
On suit les péripéties de Dar, Bo, Jlim et Shitashir mais ça ne décolle jamais...
Le réel intérêt de cette mini série est le dessin de Patrito, vraiment particulier et original, convenant tout à fait au genre. Lisse, arrondi, un peu flou, certains éléments très détaillés, d'autres très peu.
Les (très grandes) cases ressemblent davantage à des tableaux et auraient très bien leur place dans une expo.
J'adore le design des engins, la Sahrvoyr en tête et aussi celui de Shitashir, la petite créature télépathe.
À lire tout de même pour les lecteurs curieux de découvrir
ces albums oubliés des années 80.
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