La mort d’un homme, c’est-à-dire le changement définitif de sa situation, son passage du monde des vivants à celui des morts, engendre la peur, mais aussi une angoisse pour que son arrivée dans l’autre monde se fasse correctement. Dans l’Antiquité, la mort était considérée comme souillure et il était interdit de mourir dans un temple ou tout autre lieu sacré. Les vivants concevaient le contact avec la mort comme une exposition à la souillure (μίασμα) qui doit être purifiée ; elle était aussi considérée comme contagieuse et héréditaire.