Il descend d’un peuple martyr et le porte au fond des yeux. Privé trop jeune de l’amour maternel, il a grandi sans douceur et sans joie à l’ombre d’un père autoritaire. Il a appris de lui l’amour de la patrie et la haine du Turc qui avait massacré les siens. Une haine absolue,dévorante et structurante. Il porte le souvenir du génocide comme une blessure intime, profonde, douloureuse et insurmontable.