Marie Goudot

Lecture qui fait suite à ‘Ce coeur empoisonné’ de Kalynn Bayron afin d’en apprendre davantage sur Médée, personnage de la mythologie grecque que je connais peu.



Je n’ai encore lu aucune des versions classiques (Sénèque, Euripide ou Corneille) mais j’ai choisi de lire cette version moderne à destination des adolescents pour commencer.



Dans l’ensemble, j’ai trouvé le texte décousu (comme si on avait sauté des passages) et je ne suis pas parvenue à bien cerner les personnages. Si j’ai bien compris, l’auteure a voulu présenter Médée comme dans des versions (antérieures à Euripide mais elle ne cite pas ses sources) où elle est décrite comme une magicienne assoiffée de justice et désireuse de sauver ses proches de la famine ou de la stérilité.



J’espère plus apprécier les textes anciens.











Challenge mauvais genres 2024

Challenge multi-défis 2024 (73)

Challenge multi-auteures SFFF 2024

Challenge plumes féminines 2024 (39)

Un très bon texte qui change l'interprétation du mythe sans omettre l'infanticide. Marie Goudot fait vraiment réfléchir sur les notions de culpabilité, de misogynie et de xénophobie.

Palmyre : une ville au milieu du désert de Syrie, une ville qui, selon la légende, aurait été fondée par le grand roi Salomon. Mais désormais, cette cité jadis si fière et si brillante est une colonie de l’Empire romain. Et la présence romaine agace Zénobie, une jeune fille de treize ans. Éprise de liberté, rebelle, révoltée, ambitieuse, passionnée de politique et de philosophie, la belle Zénobie rêve de défier Rome et de rendre à Palmyre sa gloire passée…



L'avis d'Emma, 12 ans : J'ai bien aimé l'histoire, même si la vie de cette fille est un peu bizarre. 



L'avis de la rédaction : L’héroïne de ce roman est un personnage historique, Zénobie, qui fut reine de Palmyre au IIIe siècle après J.-C., et dont le destin, entouré de mystère, a fasciné les auteurs dès l’Antiquité. Passionnant !

Ce roman est une approche biographique d’un écrivain par ses faiblesses. En se concentrant sur les traumatismes supposés de l’auteur, Marie Goudot esquive alors tous les pièges et lourdeurs biographiques. Elle est très inspirée par la relation de Hawthorne avec son passé, son héritage et son futur. Les ancêtres lui pèsent tout comme la ville de Salem. Les chapitres et passages exploitant ces idées géographiques sont captivantes car Marie Goudot leur donne un rythme enivrant. La pression exercée volontairement ou non par la famille permet d’installer une ambiance très forte. Que ce soit la soeur ou le fils, certains membres de la famille apparaissent comme des fantômes hantant la vie de Hawthorne, bouleversant son travail, jouant le rôle de premiers lecteurs et de gardiens. Ces relations attisent le mystère de l’ensemble du roman. Toutefois, la relation avec Melville dont on sait peu de choses semble-t-il reste très (trop?) anecdotique. Sans forcé sur les révélations, c’est dommage que la romancière n’est pas pris plus de liberté à tisser des sentiments plus forts entre les deux hommes. Un roman à la belle écriture.
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