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Critiques de Marie-Luce Raillard (237)
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Autobiographie d'une courgette

Courgette, de son vrai prénom Icare, 9 ans, vit seul avec sa maman depuis que son papa est parti faire le tour du monde avec une poule. Alcoolique notoire, elle passe ses journées devant sa télé quand elle ne file pas de coups à son fils, pour un oui ou pour un non. le gamin grimpe directement dans le grenier, là où sa maman ne peut pas monter à cause de sa patte toute raide. Il joue avec les pommes ou s'amuse à regarder le petit voisin. Un jour où il se rend dans la chambre de cette dernière, il trouve par hasard sous une pile de linge un revolver. Il décide d'aller jouer avec dans le jardin en visant le ciel. Alertée par tout ce raffut, sa maman sort et se précipite sur Courgette. Malheureusement, un coup part et la tue. Les gendarmes arrivent très vite et l'un d'eux, Raymond, s'occupe de tout. Il prend avec lui le gamin et l'emmène aux Fontaines, un foyer pour enfants. C'est là que Courgette va apprendre plein de choses sur la vie, sur lui et les relations humaines. Il faut dire qu'entre Simon qui sait tout sur tout le monde, Ahmed qui fait pipi au lit, Jujube qui passe son temps à manger, Béatrice qui a toujours les doigts dans le nez, Alice qui cache son visage sous ses cheveux et la belle Camille qui fera chavirer son cœur, sa vie va prendre un tout autre tournant. Heureusement les "zéducateurs" sont là pour remettre tout ce petit monde en place...



Gilles Paris se met dans la peau d'un petit garçon de 9 ans et, à travers ses yeux, nous raconte son histoire. On peut alors s'étonner ou sourire devant quelques dialogues exquis mais qui sonnent si justes. Faussement naïf, plus profond qu'il n'y paraît, subtil et perspicace, ce roman empli de bons sentiments, de joie de vivre malgré tout et de petits bonheurs du quotidien traite de thèmes forts tels que la maltraitance ou les enfants laissés-pour-compte. Sans être larmoyant, Gilles Paris a certainement garder son âme d'enfant pour réussir à poser si subtilement ses mots. Tous les personnages sont attendrissants et émouvants, que ce soient les enfants ou les adultes. À la fois drôle et tragique, Courgette se dévore les yeux fermés.



Autobiographie d'une courgette...sans se raconter de salade ni se prendre le chou, vous le prenez en pleine poire, sans tomber dans les pommes et ça peut vous donner la patate. Vous pouvez vous fendre la pêche, tout ça pour pas un radis !
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Autobiographie d'une courgette

Quelle belle histoire ! Elle est de celle qui vous font sourire tout le long du chemin, qui ripoline votre quotidien, vous fait voir un arc-en-ciel dans l'affreuse grisaille de ce mois de décembre, vous ragaillardit, même le temps d'une brève lecture.

J'ai un coeur d'artichaud, vous me direz ! J'ai la larmichette facile. Alors, forcément ! « Autobiographie d'une courgette » était fait pour moi.

C'est l'histoire de bouts d'hommes et de petites demoiselles broyés dès leur plus jeune âge par la vie qui ne fait pas de cadeaux, réduits en poussière par de tristes parents emportés comme fétus de paille dans le grand tourbillon de leur existence.

Des mômes, à qui il va manquer quelque chose d'essentiel, de vital : l'amour d'un papa et d'une maman, une main lourde posée sur leurs frêles épaules, une voix chaude et familière pour les rassurer.

Des moutards, petits amputés du coeur, cernés par tant d'hideux cauchemars, de cris, de hurlements, de violence, placés aux « Fontaines », un petit paradis sur terre où ils pourront se reposer, rire, jouer et éloigner d'eux leurs ombres redoutables. Devenir de vrais enfants avec des rêves pleins la tête, et voir tout avec le soleil.

Courgette et ses éternelles et truculentes questions ; Alice, petite libellule à l'aile arrachée ; Ahmed et son doudou ; Simon qui sait tout sur les autres et jamais rien sur lui ; Jujube et ses poches toujours pleines de gâteaux ; Béatrice qui attend sa maman, et Camille, aussi mutine et douce que la fée Clochette… Puis Rosy et Raymond avec leurs deux coeurs immenses, ce qui est à peine suffisant pour accueillir tous ces petits égarés et leur besoins avide, insatiable d'amour et de tendresse…

Alors, c'est vrai ! On voit bien que, malgré tous ses efforts, Gilles Paris est un adulte qui essaie de parler comme les enfants… On sait bien que la Résidence les « Fontaines » n'existe pas dans la vraie vie, mais plutôt dans les rêves. Mais on peut passer outre, croyez-moi !

Il y a dans ce texte tant d'affection et d'altruisme, tant de tendresse, de délicatesse, de sensibilité, de tendreté et de drôlerie que notre coeur se met à fondre dès le premier mot de la première phrase.



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Autobiographie d'une courgette

Icare que tout le monde appelle "Courgette" vit seul avec sa mère alcoolique depuis que son père s'est fait la malle pour aller faire le tour du monde avec une poule. Certes, la poule est bel et bien une autre femme mais cela, Courgette, âgé de neuf ans, l'ignore. Il ne comprend pas pourquoi son père aurait eu envie d'aller faire le tour du monde au lieu de rester à la maison, et avec une poule qui plus est. Aussi, pour Courgette, c'est toujours la même routine, retrouver sa mère affalée devant la télé et lui demandant d'aller lui chercher une autre bière quand elle n'est pas en train de s'énerver pour un rien et à frapper Courgette. Dans ces moments-là, il préfère aller se réfugier au grenier et attendre que cela passe. Courgette aimerait bien tuer le ciel aussi car, lorsqu'il y fait tout le temps gris, il voit bien que cela rend sa maman malheureuse. Aussi, lorsqu'il trouve un pistolet en fouillant dans les affaires de sa mère, notre petit bonhomme est bien décidé d'aller lui faire sa fête à ce ciel-là...sauf que, il est bien souvent trop dangereux de jouer avec une arme à feu, et, cela, quel que soit son âge.

Voici donc Courgette placé dans un orphelinat appelé "Les Fontaines" par Raymonde, le gendarme qui l'a retrouvé après le drame, et sur décision du juge bien entendu et Courgette ignore encore qu'il va y vivre les plus beaux jours de son enfance et surtout, se faire de réels amis. Je ne pourrais pas les énumérer tous mais impossible de passer à côté de Camille qui deviendra son amoureuse (mais chut, quand on a neuf ans, ces choses-là ne se disent pas). Raymond (le gendarme), quant à lui, s'étant pris d'une réelle affection pour Courgette, ne manquera pas un seul dimanche afin de venir voir Courgette aux Fontaines. Il lui parle alors de son fils Victor qui a probablement le même âge que lui et sans doutes beaucoup de points en commun mais cela, Courgette ne le conçoit pas encore...



Un roman bouleversant, avec des personnages extrêmement attachants et une écriture adaptée à un jeune public. Cependant, vu les thèmes qui y sont traités, je conseillerais plutôt cet ouvrage aux grandes personnes (comme les appelle l'auteur) ou alors à un public averti ! Un petit bijou, bien que relativement dur, à découvrir et à faire découvrir !
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Autobiographie d'une courgette

J'ai lu le livre de Gilles Paris après avoir discuté du film avec mon petit-fils qui était allé le voir avec l'école les derniers jours avant Noël. Il se posait beaucoup de questions.

Dans le roman, Gilles Paris nous raconte sa vie d'orphelin. Il s'agit bien sûr d'un"roman".

Le petit héros s'appelle Icare mais il préfère son surnom "Courgette".

Il vit seul avec sa mère qui boit beaucoup de bière et lui tape dessus régulièrement en maudissant le ciel. Il appelle cela "la raclée du siècle". Il a 9 ans et tue cette mère toxique accidentellement.

Il est recueilli au poste par un policier Raymond qui le conduit dans un orphelinat et à partir de ce moment, sa vie devient moins glauque.

La directrice, l'instituteur et son épouse l'encadrent avec beaucoup de compréhension.

Les autres enfants se trouvent là après avoir connu des circonstances dramatiques.

La vie y est animée, Courgette y vit en toute amitié avec les autres enfants. Il se lie d'un amour amitié avec la petite Camille. Raymond, le policier, vient régulièrement lui rendre visite. Tout se terminera bien pour Courgette.

Le roman n'est pas ennuyeux du tout, très vivant, raconté à la première personne.

Beaucoup de réflexions sont très profondes et sentent résolument le "vécu".

J'ai vécu dans ma lecture un beau partage d'une histoire de vie avec un enfant malmené.

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Autobiographie d'une courgette

La courgette est une plante de la famille des Cucurbitaceae. Le terme désigne un ensemble de cultivars de l’espèce Cucurbita pepo (dont fait partie aussi la citrouille véritable). Voilà pour la définition de Wikipédia.



Mais Wikipédia ne dit pas tout. Car Courgette est aussi un petit bonhomme de neuf ans, qui refuse qu’on l’appelle par son vrai nom.



Gilles Paris écrit comme un enfant de neuf ans, mais si vous pensez que sa prose en est dévalorisée, vous avez tout faux (et même si le petit gars est tellement naïf qu’on a souvent plutôt l’impression de côtoyer un garçon de cinq ans).



Ce langage « parlé » permet d’entrer en empathie directe avec les différents personnages et on sent que les phrases ont été maintes fois travaillées pour en trouver la bonne musique (comme il me l'a confié lors de son interview accordée sur mon blog).



Le récit de Gilles Paris touche le cœur en ligne droite, pas de déviation, ni de cul-de-sac. Parce que ce roman est rempli à ras bord de bons mots d’enfants et d’idées lumineuses.



Vu le sujet, l’histoire pourrait être pesante. Pourtant on sourit voire on s’esclaffe à chaque page, pour être touché la page suivante, pour pouffer de rire la page d'après.



Et que dire des personnages, Courgette au premier chef : ils prennent corps sous nos yeux, tellement qu’on jurerait de leur existence véritable.



Cette autobiographie est une sorte de conte moderne, mêlant dureté et espoir, pleine d’optimisme pour l’humanité ; un roman qui parle à notre âme d’enfant.



Un oignon fait pleurer les gens. Gilles Paris démontre que la courgette les fait rire. Un roman trop "choux" et qui donne la "banane".



Pour bien terminer je ne peux mieux faire que citer un extrait du livre : « Des fois, les grandes personnes faudrait les secouer pour faire tomber l’enfant qui dort à l’intérieur ».
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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Autobiographie d'une courgette

Icare est un petit garçon qui vit seul avec sa maman handicapée. Son père est parti avec une poule depuis longtemps. Icare préfère qu’on l’appelle Courgette. Il n’est pas vraiment heureux dans sa maison : sa mère passe ses journées devant la télé, des bières à la main. Un jour, c’est le drame et un coup de feu perdu rend Courgette complètement orphelin. Il est envoyé dans un foyer, à Fontainebleau, où il rencontre d’autres enfants cabossés, comme lui, et des zéducateurs qui essaient de leur redonner le goût du bonheur.



Au début, Courgette est vraiment désolé de ce qui est arrivé à sa maman et il aimerait vraiment rentrer chez lui, dans sa maison, même s’il doit dormir dans le grenier. « Je pensais à mon géant de père et à sa tête dans les nuages et je me disais que le ciel avait fait du mal à maman et qu’un jour je la vengerais comme dans les films et que je tuerais le ciel pour qu’on ne voie plus jamais les nuages qui pissent que du malheur. » (p. 58) Mais avec le temps, Courgette s’habitue au foyer des Fontaines. Il s’y fait des amis : Simon qui sait tout sur tout le monde, Ahmed qui pleure souvent et Jujube qui ne pense qu’à manger. Il y a aussi des filles : Alice qui se cache derrière ses cheveux et Béatrice qui ne fait que sucer son pouce. Et surtout, il y a Camille qui est si gentille et si jolie. Même que Courgette se demande comment elle peut être aussi jolie et aussi gentille alors qu’elle a grandi chez une sorcière.



Au foyer des Fontaines, Courgette n’a plus à redouter la raclée du siècle. « Et pourquoi pensiez-vous que j’allais vous disputer ? / Parce qu’on est des enfants. » (p. 104) Quand il fait une bêtise, il sait que la punition, ce sera de nettoyer la rampe du grand escalier, mais c’est presque un jeu puisqu’il est toujours puni avec des copains. Et grâce à Raymond, le gendarme qui l’a amené au foyer, Courgette se prend à rêver d’une nouvelle maison et d’un nouveau papa. Aux Fontaines, les enfants réapprennent à faire confiance aux adultes et à oublier leur enfance battue, brisée ou abîmée.



Ce roman propose une jolie histoire pour les jeunes lecteurs avec un humour fondé sur les mots d’enfants. Le hic, c’est que ça doit surtout faire rire les enfants, mais pas moi. Je suis beaucoup trop vieille pour ce genre de récit. En outre, ayant lu et relu L’enfant de Jules Vallès ou encore Le petit Chose d’Alphonse Daudet, j’ai tendance à trouver assez ternes les récits d’enfance maltraitée et/ou malheureuse. Toutefois, Autobiographie d’une courgette est un livre parfait pour les collégiens puisqu’il présente de vrais rebondissements et des personnages vraiment réalistes. La version que j’ai lue, éditée 11 ans après la première parution, est augmentée de notes explicatives en bas de page et d’un carnet d’exercices très ludique à la fin. Les illustrations ne sont pas trop nombreuses, mais sont parfaitement placées : c’est un parfait roman pour un lecteur qui souhaite s’attaquer à une littérature un peu consistante. Autobiographie d’une courgette n’était donc pas une lecture pour moi, mais elle fera le bonheur des collégiens.

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Autobiographie d'une courgette

Une histoire rigolote, fraîche, émouvante.

Un petit garçon nous raconte son histoire, avec ses tournures de phrases, son vocabulaire, sa vision de la vie...

Une petite bouffée d'oxygène.
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Autobiographie d'une courgette

J’ai eu neuf ans toute la journée aujourd’hui. Vous ne croyez pas au bain de Jouvence ? Vous avez tort ! Moi, j’ai suivi le bon conseil de Loutard qui m’avait envoûtée avec sa belle critique et j’ai été ravie, enchantée, transportée par cette lecture.



J’ai intégré le foyer Les Fontaines et fait la connaissance de tous ces petits gamins bousculés très tôt par la vie, par des parents borderline ou pas à la hauteur. J’ai été soufflée par leur solidarité, leur résilience. J’ai été émue par leurs rires et leurs pleurs. J’y ai croisé des personnels attachants et attachés à ces petits. J’ai vécu avec eux toutes les aventures proposées par le foyer. Et surtout, j’ai espéré... espéré être aimée pour moi-même malgré mes défauts et sortir de ce milieu même protecteur.



Gilles Paris a conservé son âme d’enfant et son langage aussi. Il sait parler de toutes les choses de la vie qui font mal, avec une distance voulue, pour faire semblant justement que ça ne fait même pas mal. Et pourtant, sous ces mots cachés se niche une grande détresse, celle de l’enfant non aimé et souvent rejeté.



Un livre pour partager une grosse bouffée de tendresse...

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Autobiographie d'une courgette

La première fois que j'ai entendu parlé de ce roman, je me suis dit c'est quoi cette histoire de courgette ??? la première couverture était plus colorée et du coup je me suis demandée si c’était un roman pour adulte.. Et puis, une amie m'a dit, il faut absolument que tu le lises ... L'occasion c'est présentée au salon du livre de la Mairie du 7 ème et voila je suis ravie de cette découverte.



Ce roman nous parle d'un enfant de 9 ans, que la vie n'a pas épargné. Son père l'a abandonné, sa mère est alcoolique, le maltraite et un terrible accident va changer le cours des choses.

Comment le plus terrible des événements va lui permettre de trouver un équilibre, des amis, une famille et l'amour.



Ce roman est drôle, tendre. Ecrit à la première personne, nous sommes totalement immergé dans le monde d'Icare dit Courgette. Monsieur Paris est très doué pour nous faire revenir en enfance, nos 9 ans ne sont pas si loin finalement!



Les pages défilent, et le livre arrive à sa fin et l'on se dit qu'il est bien court ce roman, on aurait bien continué un peu avec tous ces gamins ...


Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Autobiographie d'une courgette

Un livre qui vous fera traverser de multiples émotions, vous laissera une larme à l'oeil et un sourire aux lèvres.

De ces récits qui s'incrustent au coeur et des années après leur découverte vous laisse un goût de tendresse à partager.
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Autobiographie d'une courgette

Quand on est enfant, qu'on entend maman dire que le malheur vient du ciel et qu'on trouve un revolver, la tentation est grande de lui tirer dessus pour que le bonheur revienne à la maison. Et quand la mère est alcoolique et ne se caractérise pas vraiment par la douceur en voulant récupérer l'arme, l'inévitable se produit : la balle part par accident, et Icare, surnommé Courgette, devient orphelin.



Sans famille, Courgette est envoyé dans un foyer pour orphelins, en compagnie d'autres enfants pas plus favorisés par la vie que lui. Malgré la perte de sa mère, il s’accommode de sa nouvelle existence : plus de risque de recevoir la raclée du siècle, des vrais amis, et Raymond, le policier qui l'a trouvé et qui lui rend visite régulièrement.



Belle histoire, écrite selon le point de vue de Courgette, avec un vocabulaire et une vision de la vie d'un enfant de neuf ans. Malgré la gravité des thèmes abordés, ce ton original nous fait facilement passer du rire aux larmes. À recommander, pour les lecteurs adultes et débutants.
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Autobiographie d'une courgette

Je ne connaissais pas du tout ce livre avant d'entendre parler du film sortie il y a peu dans les salles obscures (d'ailleurs j'ai su par les éditions Plon que le film est nominé aux Oscars dans la catégorie film étranger, je lui souhaite de gagner), en voyant la bande annoncé et apprenant que à la base, c'était un roman, je me le suis procuré. J'ai bien fait.



Autobiographie d'une courgette nous est raconté par un petit garcon de 10 ans, suite à un triste événement il se retrouve en foyer, orphelin, sans repères pour démarrer dans la vie.

Un scénario disons le "basique". Oui mais bien écrit et avec de bon personnages, attachants, nous sommes confrontés à pleins de sentiments, puis il faut le dire, la manière de raconter l'histoire est très prenante, même si le sujet est triste, on se surprend à rire de bon cœur pas mal de fois et cette gaité prend le dessus.



C'est un petit livre d'un peu moins de 300 pages que je ne peut que vous inviter à découvrir, parfait pour les fêtes de fin d'année !



Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Autobiographie d'une courgette

Un livre doudou malgré le contexte de l’histoire. J’ai suivi Courgette, ses joies, ses peines, ses questions, son apprentissage dans un foyer où il rencontre l’amitié et aussi l’amour, avec plaisir. Presque un conte de fée. Une histoire qui fait du bien, qui réconcilie avec une société moderne où nous avons tendance à oublier la compassion et l’empathie, surtout envers les enfants qui en sont les premières victimes.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Autobiographie d'une courgette

Je suis ravie d’avoir lu ce roman dans lequel Gilles Paris nous raconte avec humour et tendresse l’histoire de gamines et gamins cabossés par la vie dès leur plus jeune enfance. Entourés de personnes bienveillantes et affectueuses, ces enfants attachants, encore pourvus d’une sacrée insouciance malgré les épreuves, sont en quête d’un bonheur qui les a rejetés jusqu’à présent.



Icare, alias Courgette, 9 ans, atterrit au foyer « Les Fontaines » après être devenu tragiquement orphelin. Avec sa bande d’amis du foyer, il va nous divertir, nous attendrir et nous faire rire, tout en nous rappelant qu’ils ne sont pas nés sous une bonne étoile, mais que la fée, en retard certes, peut finalement se pencher sur leur petit lit.



Cette lecture à la fois légère et grave m’a émue. L’auteur m’a emmenée dans son univers coloré, léger et frais.



J’ignore s’il s’agit d’un roman destiné aux enfants, il me semble qu’il peut toucher les adultes, comme ce fut le cas pour moi, et s’adresse finalement à tous les publics.



Même si le sujet est triste et révoltant, Gilles Paris nous fait garder espoir et foi en l’humanité, et ça, de nos jours, ça vaut de l’or !

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Autobiographie d'une courgette

Courgette, petite tête, ton histoire est bien mignonne, mais n'est pas pour les mauviettes.

Tout du long a pesé sur moi l'inquiétude de te voir morfler encore, à tord.

Comme si d'avoir tué ta mère dès le début n'était pas suffisant comme galère, je m'attendais à un méchant coup du sort, en sus.

En fait tout s'est bien passé pour toi finalement, Courgette, parce que dans le fond t'es un bon gamin, même si des fois on se demande si t'as l'eau chaude à tous les étages.

Et ça m'a fait du bien de lire ton histoire et celle de tes copains, là-bas, dans la grande maison de Mme Papineau. C'était chouette de te voir grandir un peu.

Prends bien soin de toi, Courgette, et de Camille, et de Victor et du gendarme. C'est des bons ceux-là.

J'attends de tes nouvelles, ça ne saurait tarder, tu sors au cinéma bientôt !
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Autobiographie d'une courgette

De la légéreté, de la tendresse, de l'humour, de la tristesse : un très beau moment.



Ce roman est raconté avec la voix et les mots de Icare, dit Courgette, jeune orphelin de 9 ans qui est placé en maison d'accueil avec d'autres enfants de son âge. Il lui faut composer avec sa propre histoire mais aussi avec l'histoire de ses camarades, leurs peurs, leurs réactions etc.... tout cela pour recréer, et notamment grâce aux "zeducs" une certaine unité qui peut rappeler la famille.



Bien sûr, tout cela est convenu, ça se termine bien, on se prend d'affection comme il se doit pour chacun de ces mêmes, mais qu'importe ? C'est beau et ça fait du bien !
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Autobiographie d'une courgette

Gilles Paris a une nouvelle fois réussi à me ramener à l'âge de l'innocence et de la candeur. Il s'illustre une nouvelle fois, grâce à Autobiographie d'une Courgette, comme un auteur de romans nostalgiques pour adultes.



Autobiographie d'une Courgette, comme Au pays des Kangourous, est narré par le protagoniste de l'histoire, qui est aussi un enfance, et plus exactement un petit garçon. Perdu dans sa soif de connaissances dans un âge où la naïveté est au coeur de tous les gestes, Icare (notre héros principal), plus familièrement surnommé Courgette, va connaître un terrible malheur. Il va accidentellement prendre le revolver de sa mère, qui s'enfonce chaque jours davantage dans la dépression et l'alcoolisme, et lui tirer innocemment dessus. Un geste qui va le faire arriver au foyer d'adoption, un lieu où tous les enfants orphelins ou abandonnés se retrouvent. Là-bas, il va faire la connaissance de nombreuses personnes, des amis, des parents, des zéducateurs... A croire qu'Icare est bien plus heureux dans sa nouvelle vie qu'à l'intérieur de sa précédente existence familiale...



L'ambiance du livre est dans l'ensemble assez triste, mais elle reste bonne enfant. Même si l'histoire du petit Icare est très émouvante, et peut en faire pleurer plus d'un, Gilles Paris arrive à dédramatiser la situation, et à faire tourner cet récit dans une phase plus heureuse. Car quand on y regarde de plus près, les avantages pour Courgette de se retrouver dans cet orphelinat sont beaucoup plus nombreux que les inconvénients.



Courgette a déjà pu rencontrer de nombreuses personnages, toutes plus attentionnées à son égard les unes que les autres. Les zéducateurs, comme il les appelle, qui sont un grand pilier pour tous les enfants du centre, savent redonner le sourire aux pensionnaires, et les amuser au quotidien. Les autres enfants, tous très différents, et ayant des vécus des histoires diamétralement opposées, se rapprochent et se trouvent des points communs (en particulier un, celui de ne pas/plus avoir de réels parents). Ils lient de forts liens d'amitié, qui semblent totalement indénouables. Courgette a également pu trouver la fille de ses rêves, Camille, une autre pensionnaire, qui, dès le premier regard, ne va pas arrêter de le hanter. Et enfin, Icare a pu trouver une nouvelle famille d'accueil , Raymond, le policier qui l'a retrouvé le soir du meurtre de sa mère, et son fils, Victor, qu'il compare déjà à son frère.

Tant de rencontres qu'il n'aurait jamais pu espérer si sa mère n'aurait pas sombrer peu à peu dans la folie et l'alcool.



L'histoire personnelle d'Icare n'en reste pas moins tragique et très émouvante. Mais c'est une histoire passée, qu'il préfère oublier pour le moment. En décidant de mettre une croix sur son passé, Courgette veut repartir de l'avant, et se reconstruire une nouvelle vie, bien meilleure que celle d'avant.

Gilles Paris détourne cette histoire et arrive à créer des passages passablement drôles. Les répliques d'Icare ainsi que de ses camarades, sont tellement innocentes et naïves, que ça en devient comique. Les petites questions de Courgette sur la vie peut gêner les "grandes personnes", alors que Courgette s'en fiche, une seule chose l'importe : de trouver les réponses à ses questions. Son obstination et son vocabulaire sont certes, enfantins, mais ils sont tournés par Gilles Paris, à la rigolade.



Le livre est assez rapide à lire, les pages avancent à un rythme fou. La plume de l'auteur fait réellement penser aux paroles d'enfants, ce qui rend encore plus l'impression que le récit est raconté par un réel enfant. On s'immisce davantage à l'intérieur de l'histoire, un attachant pour ses petits enfants né, et en même temps, toutes leurs histoires est triste à lire... Que d'émotions !



En tout cas, je suis une nouvelle fois comblée par ce roman. Tout en délicatesse et en sentiments, Gilles Paris a rempli son contrat, et m'a embarqué à travers ces mots. Cet auteur a vraiment un style unique et original, à croire qu'il est resté bloqué en enfance...
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Autobiographie d'une courgette

Courgette est négligé par sa mère alcoolique. Il la tue par accident. Il se retrouve placé aux Fontaines et partage sa chambre avec Simon et Ahmed. La belle Camille lui fait tourner la tête. Il fait les quatre cents coups avec sa joyeuse petite bande. Il apprend à avoir des repères et un cadre de vie qu'il n'a jamais eus.

La directrice, le gendarme, les zéducs veillent à entourer ces petits de l'attention dont ils ont toujours manqué.

C'est tendre, rigolo, coloré et très bien écrit. Il faut dire que j'ai un faible pour les histoires où le narrateur est un enfant, probablement un effet Madeleine de Proust car j'étais une inconditionnelle du Petit Nicolas. Gilles Paris rejoint ainsi des auteurs qui excellent dans ce genre comme Daniel Picouly et Azouz Begag.

Maintenant j'ai hâte de voir le film d'animation
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Le Petit Chaperon Uf

Une courte pièce que je n'ai pas apprécié plus que cela... Jean-Claude Grumberg réécrit le conte du Petit Chaperon rouge sous une forme théâtrale pour en faire une dénonciation du régime nazi. Le loup est ici déguisé en caporal SS et force la petite fille à porter un capuchon jaune à la place du rouge car sur sa carte d'identité est apposée la mention "Uf" qui fait ici référence aux signes distinctifs qu'ont dû porter les Juifs pendant la Seconde guerre mondiale.

Quelques répliques peuvent faire sourire, certes, mais je trouve que mélanger un conte enfantin et la réalité de la Shoah est plutôt malvenu...
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Autobiographie d'une courgette

Icare, surnommé « Courgette », une dizaine d’années, tue accidentellement sa mère alcoolique d’un coup de revolver. Celle-ci le maintenait par son addiction et son caractère dans un état d’enfance inférieur à son âge. Le voici tout à coup libéré d’un joug sclérosant et prêt à aborder le monde qui l’entoure. Plus ou moins pris en charge par des services sociaux pleins de bonne volonté mais avec des objectifs et des pressions qui ne sont pas toujours compréhensibles pour notre Courgette. Heureusement, un des gendarmes qui intervenait dans l’enquête sur la mort de sa mère va le prendre sous son aile et jouera un rôle prépondérant tout au long du roman, apportant une touche de tendresse et de générosité inattendue chez un gendarme (Que ceux-ci me pardonnent : Il ne s’agit pas d’un jugement, mais plutôt d’une question d’image.)

La Courgette intègre un foyer et un peu comme « Le tambour » de Günter Grass, mais de façon moins tragique, va vivre et observer l’humanité, de son regard d’enfant, avec humour et une sorte de pureté, sans références préétablies.

Il va découvrir l’amitié avec de nouveaux camarades, même si ce n’est pas toujours facile, mais surtout il va découvrir l’amour, en la personne de Camille, une petite fille de caractère. Cela va les conduire vers des aventures folles et hilarantes.

Ce petit roman à été pour moi une vraie révélation. Il est écrit avec fraîcheur, sensibilité et humour. On est obligé de s’attacher à Courgette qui vit et subit tant de choses !

Je l’ai fait découvrir à quelques amis et chaque fois, l’étonnement, voire l’enthousiasme est le même.

C‘est un livre plaisir, plus profond qu’on ne l’imagine, pour tous les âges.

Retrouvons notre fraîcheur d’enfants et rêvons avec la courgette.

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