Quand j'ai pensé aux courses, j'ai pensé au dîner, au moment du dîner qu'on allait devoir prendre ensemble, à nos places autour de la table de la cuisine. Tu n'en as jamais changé. Moi non plus. En face de toi. Comme ça, tu pouvais voir ce que j'avais dans mon assiette, me dire que c'était trop, que j'étais déjà assez grosse comme ça et cracher dedans pour ne pas que je la finisse.