Impossible d’envisager mon avenir avec lui. Il ne sera jamais l’homme qui m’aime publiquement, qui me tient la main dans les montagnes russes de l’existence. Il ne sera pas le père de mes enfants.
Mentalement, je rédige alors les conditions de l’armistice: je vais profiter du bonheur immédiat avec lui, mais surtout, surtout, garder tous mes sens en alerte pour ne pas laisser échapper un amour plus solide, plus conformiste sans doute aussi.
Je suis sûre qu’avec le temps, je me détacherai de lui. Dès que je n’en aurai plus un besoin vital, je quitterai Monsieur Springer.
C’est un pacte avec le Diable que je signe à cet instant-là.