Le vrai Tibet serait-il celui de la communauté exilée en Inde, au Népal et ailleurs dans le monde ? Certes, la communauté tibétaine expatriée a été reconnue, lors du 50e anniversaire des Nations unies, comme un modèle exemplaire. Dès ses débuts, le gouvernement en exil a consacré, et consacre toujours, 30 % de son budget à l’éducation. La préservation de la culture tibétaine est restée une priorité absolue. Tous les exilés, moines, nonnes, érudits, ermites, laïcs hommes et femmes ont, sous l’inspiration admirable du dalaï-lama, accompli une extraordinaire œuvre de sauvegarde de leur langue et de leur art, ainsi que des valeurs et traditions académiques et contemplatives qui constituent la culture bouddhiste.