Solal ne laissa pas sa mère terminer sa phrase. Il ne voulait rien entendre de la douleur des autres. Elle lui semblait impudique et malvenue. Ils n’avaient pas le droit de la pleurer comme lui aurait été en droit de le faire. [...] Qu’il s’agisse d’Arthur, de Célia ou de sa mère, son entourage ne lui avait jamais semblé si lointain. La solitude était le seul refuge possible pour survivre dans un monde dont elle ne faisait plus partie.