Je referme ce livre avec un sentiment mitigé.
Côté positif, il faut reconnaitre que Marla Parx fait preuve d’une très grande imagination et d’une féconde inventivité. Elle dessine avec poésie un monde foisonnant et surprenant.
Côté faiblesse, si pour l’auteur tout semble aussi limpide qu’un pas de danse, le lecteur a plus de mal à suivre. Certes nous sommes ici dans le tome 1 d’une trilogie. Nous assistons à l’aube naissante d’une histoire et il est logique que tout ne soit pas clair. Il faut poser l’univers, l’intrigue et les personnages. Mais là, ça va un peu trop vite. On croise au fil des pages une galerie de personnages hauts en couleur, on visite de nombreuses contrées, l’on démêle des historiques familiaux croisés sans trop savoir où va la nouvelle pièce sur le puzzle. C’est dommage car, encore une fois, le monde d’Apriana est plein de généreuses promesses mais cela a « bloqué » ma lecture.
A mon sens, l’ouvrage gagnerait à présenter une carte pour localiser les différents lieux, les distances et les enjeux de cette guerre qui gronde ; mais aussi un glossaire pour les différents personnages et autres castes et institutions. Ce travail de mise en perspective faciliterait la lecture en donnant une vue d’ensemble du contexte et éviterait ainsi toute confusion dans l’esprit du lecteur.
En conclusion, il m’a manqué deux choses pour avoir une lecture confortable me permettant une meilleure immersion : un personnage central à qui m’identifier et une vision claire de l’univers d’Apriana. Je suis donc très curieux de savoir ce que vous en avez pensé.
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