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Citation de Coco574


La guerre de Vendée, qualifiée par Napoléon, de Guerre de Géant, représente l’un des épisodes les plus tragiques de l’histoire de France et demeure également peu connue des Français. Le nombre de victimes s’élève suivant les historiens de 200 000 à 600 000 morts. Cette partie de notre histoire, comme vous allez pouvoir le découvrir, a été occultée par l’histoire officielle, et est absente des manuels scolaires. La guerre de Vendée est également liée à la Chouannerie, les deux évènements sont souvent amalgamés. La Chouannerie se déroulera au nord de la Loire, en Bretagne, dans le Maine et en Normandie. La guerre de Vendée, parfois dénommée Vendée militaire, se déroula au sud de la Loire.
La Vendée militaire (carte 1) était répartie entre les anciennes provinces de la Bretagne (pays de Retz), du Poitou et de l’Anjou sur un territoire de 10 000 kilomètres carrés, 770 communes et dépasse largement les limites du
département de la Vendée. Par rapport aux départements, ce territoire comprenait, tout ce qui appartient à la rive gauche de la Loire des départements de la Loire-Inférieure et de Maine et Loire, et à l’est une portion du département des Deux-Sèvres et la majeure partie du département de la Vendée.
En 1789, la révolution (carte 2) est bien perçue et porteuse d’espoir par une population paupérisée où la foi catholique est très ancrée. La convocation des États généraux en 1789 a été bien accueillie, et tous les vendéens, comme les Français ont apprécié les premières réformes porteuses d’espoir, comme l’abolition des droits féodaux. La richesse de l’Eglise de France suscite les convoitises de l’Assemblée constituante, qui, afin de résoudre la crise financière de la fin du XVIIIe siècle, vote la Constitution civile du clergé avec le décret du 12 juillet 1790. Cette Constitution sera la première cause du déclenchement des guerres de Vendée. Cela permet à l’Assemblée de s’approprier les biens du clergé et d’offrir à leurs membres le statut de fonctionnaire. En contrepartie, le clergé devait prêter serment à l’Etat, à la Constitution, ce qui occasionna une séparation avec Rome et le pape et donc un rattachement à l’Etat. La vente des biens nationaux fût très mal perçue. Ces biens, accumulés au cours des siècles, étaient au service de la communauté rurale (entretien du culte et des hôpitaux, l’enseignement…) et bénéficièrent aux marchands et aux bourgeois, les paysans n’ayant pas les moyens de les acquérir, et ceci fût perçu comme une injustice.
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