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Citation de Dubsjp


Au VIe siècle avant notre ère, les artistes grecs fixent sint apparence la plus commune : une figure féminine et ailée, gardien des tombereaux ou cruel démon funèbre, aussi devrait-on à son propos, comme le font les poètes, écrire plutôt "la" Sphinx.
Un siècle plus tard, le mythe d'Œdipe inspire le motif du monstre soumettant son énigme.
Au Moyen Âge, ses formes hybrides s'adaptent à l'architecture religieuse et il apparaît parfois dans l'enluminure. Des penseurs chrétiens l'intègrent au bestiaire sacré du Christ et y voient l'incarnation du tétramorphe.
À partir de la Renaissance, sa silhouette s'épanouit dans les décors de grotesques. Avec la fin des Lumières et le début de la vague d'égyptomanie, on l'apprécie comme ornement sur les objets et le mobilier ainsi que dans l'art des jardins.
Enfin, les artistes romantiques et symbolistes font revivre le mythe d'Œdipe, la redoutable sphinge devenant une figure de la femme fatale.
Au XXe siècle, cette évocation de la féminité équivoque et destructrice, trouvera de nouveaux prolongements d'une grande liberté plastique et iconographique.
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